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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/419

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LA MATRONE

Édith,
ou l’épouse inclairvoyante.

La vie d’Édith tiendrait en quatre mots de style d’épitaphe : — Bonne épouse ; excellente mère.

Sœur aînée de cinq ou six frères cadets, elle avait aidé à élever ceux-ci avec un dévouement parfait et un précoce amour maternel. Elle épousa un homme qui lui plut du jour où on le lui présenta comme fiancé, eut quatre enfants qu’elle adora et se cantonna avec bonheur dans les soins ménagers, de rares devoirs mondains et les préoccupations maternelles.

Loin d’être sotte, elle n’était pourtant