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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/423

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d’essayer de se rendre compte du montant de sa fortune personnelle, ni de ce que son mari gagnait.

Son rôle d’épouse consistait pour elle en ceci : Étant donné que Jules lui donnait tant mensuellement, il s’agissait, avec cette somme, de procurer le plus d’aisance, le plus de confortable possible à la famille. Le jour où il lui donnerait plus, le luxe serait augmenté ; moins, elle restreindrait le train d’autant.

De même, elle accepta sans discussion les maternités que Jules lui imposa et se borna à donner à ses enfants tous les soins dévoués qui étaient en son pouvoir, sans s’inquiéter ni même se soucier de leur avenir. Cela, c’était l’affaire du père.

En réalité, les deux fils, après avoir été de charmants enfants, tournèrent fort mal ; la fille aînée, sans dot, se maria médiocrement et la cadette, restée fille, vécut le plus misérablement du monde.