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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/431

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là avec sévérité toute supercherie, toute fraude dans les relations conjugales.

Mais, depuis longtemps, les dépositaires de la parole et de la volonté divines, les prêtres même les plus rigoristes ont admis que cette loi trop simpliste était inobservable en son intégralité, dans l’état actuel de nos mœurs, et ils se montrent plus ou moins conciliants sur ce sujet scabreux.

C’est que la façon « chrétienne » de faire l’amour suppose la conjonction des époux une fois l’an et une maternité également annuelle pour la femme.

Admettons qu’une femme mariée vingt ans n’entretienne avec son mari que des relations sans fraude. De vingt ans à quarante-cinq, elle aura donc le temps et l’obligation de mettre au monde vingt-cinq enfants.

Nul n’est besoin de discuter pour comprendre que cela est matériellement et physiologiquement impraticable. Aucune femme civilisée ne résisterait à cette épreuve, et il