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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/433

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lui serait, d’autre part, impossible, étant en perpétuel état d’enfantement, de donner à sa progéniture les soins que celle-ci exige ; il serait également impossible au ménage d’élever, de nourrir, de caser une nichée aussi considérable.

Une femme, même de forte santé et placée dans de bonnes conditions d’existence ne doit pas mettre au monde d’enfants dans un terme plus rapproché que trois années. Quant au nombre total de la descendance que, raisonnablement on peut souhaiter, il varie suivant les ressources, la situation que l’on possède, la force, la vaillance de la femme, le dévouement et les qualités paternelles du mari.

Peut-on espérer qu’entre ces époques distantes, où il est permis — au point de vue physique et social — à la femme de concevoir, les époux demeurèrent en état de chasteté totale l’un près de l’autre ? Est-il admissible que, tandis qu’ils sont jeunes, dans le