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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/463

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Ensuite, il me parla de Lucienne, sur un ton léger qui me surprit.

Elle est toujours un peu patraque, maintenant… C’est son imagination surtout qui est malade… Vous savez comment sont les femmes… Elle a eu une réelle indisposition, mais on l’a bien soignée, c’est fini — radicalement fini néanmoins, elle ne veut pas l’avouer…

Comme je manifestais l’intention d’aller les visiter, il eut une seconde d’embarras.

— Oh ! vous la trouverez très changée !…

Et il me fit promettre de ne venir que le surlendemain, car, le lendemain, il devait s’absenter.

Il semblait fort désireux d’être en tiers dans mon entretien avec sa femme. Ceci m’intrigua et fit que, justement, le lendemain vers deux heures, j’arrivai à l’atelier. Je cherchai vainement une sonnette, un marteau ; je frappai avec le doigt, sans que l’on me répondit ; j’essayai d’ouvrir, mais c’était fermé.