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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/47

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extrêmement malheureux l’hostilité latente sentie en sa compagne sans qu’il pût se l’expliquer.

Les années se passèrent. Gabrielle eut deux enfants. Elle se réfugia dans la tendresse qu’elle leur porta ; et, après leur naissance, les époux se séparèrent insensiblement, devinrent des étrangers l’un pour l’autre.

La mère et les enfants vivaient absolument à part du docteur, isolé en un bout de la maison, se levant et se couchant à des heures différentes, mangeant seul la plupart du temps.

Il prit d’ailleurs philosophiquement son parti de cet état de choses et s’absorba dans son métier, s’habitua à des distractions en dehors de la famille.

Mais le dernier mot n’est pas dit en ce ménage. Lorsque les enfants, qui actuellement touchent à l’adolescence, seront partis, n’occuperont plus leur mère ; lorsque la vieil-