Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/53

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La jeune fille a donc sept années seulement pendant lesquelles elle doit faire le choix d’un mari. Doit-elle hâter sa décision ou la retarder jusqu’à la dernière limite ?… Est-il préférable pour une femme de se marier avec le caractère encore flottant de la toute première jeunesse, les idées non mûres, l’expérience de la vie absente, ou d’attendre que son esprit et son jugement soient complètement formés ?

Il serait peut-être oiseux de s’attarder trop longtemps à discuter cette question, car il est évident qu’il y en a une autre qui prime tout, et celle-ci dépend du hasard : on se marie en réalité au moment où l’on rencontre l’homme qui paraît vous offrir le plus de chances de bonheur possible.

Le mari, si difficile parfois à trouver, ne surgit pas à la minute précise où on le désire. Il peut apparaître quand la jeune fille sort à peine de l’adolescence, ou, au contraire, se faire attendre jusqu’à l’instant où elle déses-