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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/555

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— Ma chère enfant, si tu as vraiment cette pensée arrêtée en toi, je ne sais pas pourquoi tu viens me consulter, parce que tu dois te rappeler que j’ai pour principe immuable que les devoirs les plus impérieux pour une femme lui sont imposés par ses enfants… Tu n’envisages que ton mari, moi je ne veux voir que l’enfant que tu mettras au monde. Une femme a certainement les plus grands torts lorsqu’elle manque aux engagements pris envers son mari, mais je la considère comme une criminelle quand elle n’accomplit pas entièrement ses devoirs maternels… Eh bien, as-tu envisagé le sort de ton enfant si tu révèles ion secret à ton mari ?… Pour moi, tout le nœud de la question est là… Que ton mari prenne rageusement ou philosophiquement la chose, il en adviendra toujours que ton enfant n’aura ni père ni foyer, — soit que l’on te chasse de celui-ci, soit qu’on te pardonne et qu’on le tolère. Veux-tu me dire quelle sera l’existence