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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/59

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moins bons, parfois — d’épouser un être malléable, une enfant, afin de l’élever et de la pétrir à sa guise, n’est qu’une illusion destinée à leur causer les plus amers déboires.

Quelle que soit la femme que l’homme épouse, si peu développées que soient sa volonté, sa réflexion, sa pensée, ce ne sera jamais lui qui influera sur celles-ci. La jeune femme se créera à côté de lui, à son contact, mais en dehors de lui, échappera à ses efforts et sera souvent cent fois plus loin de lui, quoique son élève, que la jeune fille réfléchie, clairvoyante qui, librement, en toute connaissance de cause, serait venue à lui.

À l’appui de cette affirmation dont beaucoup d’hommes douteront, mais qui aura l’assentiment de toutes les femmes qui se sont donné la peine d’observer — ou de se rappeler — je pourrais fournir cent exemples : je choisirai celui qui me semble le plus typique.