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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/593

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celles-ci restèrent ignorées et son existence demeura irréprochable en apparence.

Si je puis raconter les faits qui suivront sans détours, c’est que ceux qui en furent les acteurs appartenaient à une génération au-dessus de la mienne : deux d’entre eux sont morts ; la survivante et principale héroïne est en enfance ; de plus, nul, dans ses descendants ne saurait établir une corrélation entre elle et celle que je nommerai :

Séraphine,
ou la veuve austère.

Orpheline de mère ; avec, pour père, un de ces gentilhommes débauchés et crapuleux comme il s’en rencontrait beaucoup autrefois dans les campagnes provinciales, Séraphine fut élevée dans un pensionnat de la ville de X…, dans l’Ouest. Les jours de sortie et les vacances, elle les passait chez une cousine éloignée. C’était également dans ce foyer