Aller au contenu

Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/603

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

portait n’était pas celui de l’époux, mais celui de l’amant qu’elle aimait toujours, qu’elle avait poursuivi dans ses relations colères avec son mari et qui jamais ne s’était douté de la passion de sa cousine pour lui.

Michel était devenu magistrat. Il restait garçon. Mondain, et très libre dans ses mœurs, il fréquentait tous les mondes, et ses maîtresses ne se comptaient plus. Revenu à X…, il menait la fête dans cette ville voluptueuse, connue à cette époque pour la paresse générale qui y régnait, l’abondance de ses lieux de plaisir, la facilité des mondaines et la rage d’amour des grisettes à la beauté fraîche.

Toujours timide, concentrée et gauche, Séraphine n’avait pas su faire comprendre à son cousin que, devenue veuve, comme jadis étant jeune fille, elle ne pensait qu’à lui, ne souhaitait que de devenir sa femme, sa servante.

Et Michel continua à ne rien sentir, ne