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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/611

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prairies plantées de bouquets d’arbres qui environnaient le parc.

Ce soir-là, ma mère, qui était enceinte et assez souffrante, s’était dispensée de la sortie quotidienne ; mais, ne se sentant pas sommeil, elle ne s’était point retirée dans sa chambre.

La lumière des lampes fatiguant ses yeux, elle s’installa dans un petit salon obscur qui communiquait avec le grand par une baie drapée de portières. Elle y rêvait en attendant le retour des hôtes et la partie de cartes qui terminait habituellement la soirée.

Tout à coup, la grande taille encore svelte de Séraphine apparut dans le salon désert, très haute, raidie, puis, tout à coup, s’écroula sur un siège, devant une table, en pleine lumière.

Ma mère allait interpeller son amie ; lorsque des sanglots profonds, déchirants, lui coupèrent la parole, la laissèrent interdite, muette…