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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/639

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touchante et pure d’une épouse ; elle aimait de tout son cœur et conserva durant sa vie entière son amour à celui qui la tortura insoucieusement — par dilettantisme autant que par rancune.

Clémence, ou l’institutrice.

C’était la fille de l’une de mes amies d’enfance, morte en lui donnant le jour. Son père, faible de santé, avait disparu, âgé de moins de cinquante ans. Officier d’infanterie, nullement fortuné, il laissait Clémence presque entièrement sans ressources. J’eus le bonheur de pouvoir la placer comme institutrice dans une famille qui fut parfaite pour elle.

En vérité, si l’amour n’était pas venu compliquer sa vie, et la briser, elle eût pu être fort heureuse !…

On habitait la campagne toute l’année,