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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/645

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dragons qu’il était, pour venir causer avec nous deux, Clémence et moi, et jouer avec la fillette, sa cousine.

Physiquement superficiellement, Olivier présentait le type de l’officier de cavalerie mondain, élégant, joli garçon, noceur, un peu joueur, galant, coqueluche des femmes de tous les mondes. Mais, en réalité, sa personnalité se doublait d’autres qualités qui, peu à peu, dominèrent en lui et substituèrent une seconde individualité à celle qu’il eut durant sa toute première jeunesse.

À trente-deux ans, ayant déjà eu quelque succès avec deux volumes publiés sous un pseudonyme, il se décida à quitter l’état militaire et à se consacrer entièrement aux lettres. Il y réussit brillamment. Il est encore de mes amis. S’il lit ceci, ce sera une juste punition de la mauvaise action qu’il commit alors. Hélas ! sa conscience de romancier doit être chargée de bien d’autres péchés ! On ne devient point psychologue avisé sans