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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/655

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dans une partie de tennis où tous deux avaient obtenu les applaudissements enthousiastes des hôtes du château, secrètement émoustillés par le tableau que leur offrait ce couple merveilleux de grâce, de souplesse, de vitalité jeune — un soir, au rendez-vous quotidien dans le parc, où Olivier continuait à se rendre, quoique avec nonchalance, elle se jeta dans les bras du jeune homme, pleura, divagua et finalement, la tête perdue, le supplia de la prendre toute.

Son affolement était trop violent, trop sincère, trop désordonné pour ne pas choquer l’homme qui ne la désirait plus. Cette défaite lui inspira simplement le besoin pervers de se venger de la trop longue résistance que l’on avait opposée à son vouloir, tout en contentant, en même temps, le besoin de trouble volupté qui s’était récemment développé en lui.

Et cette scène brève, aux dessous profonds, se précipita entre eux.