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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/665

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Adossée à son lit, Clémence se tenait debout, vêtue de sa chemise et d’une jupe de dessous. Ses yeux ne pouvaient se détacher du lit, de l’autre côté de la pièce, où reposait son élève.

Olivier s’approcha doucement de l’institutrice ; il l’enveloppa de ses bras, sentant au long tressaillement de cette chair vaincue combien elle était à sa merci ; puis, il la quitta et avança de quelques pas vers la dormeuse, pour s’emplir les yeux de cette vision…

Suzette sommeillait en toute confiance, couchée sur le côté, le visage aux paupières closes tourné vers le jeune homme. Ses bras, étendus en avant, dépassaient du lit, presque entièrement couverts par les manches longues de la chemise de nuit.

Elle dormait, d’un gros sommeil profond d’enfant, la joue enfoncée dans l’oreiller, une petite moue à ses lèvres roses.

Et, sous la lueur pâle de la veilleuse qui