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Page:Pert - Le Bonheur conjugal.djvu/669

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dans la réalité quelconque d’un amour où ils n’avaient apporté, lui, qu’indolence et lassitude ; elle, qu’une maladresse navrée de maîtresse honnête et inexpérimentée.

Et, pour elle, dominant le souvenir mort-né de leurs nuits, s’élevait l’image lancinante, l’emplissant de honte et de remords, de sa complaisance coupable à tous égards d’un soir… De ce premier soir d’amour — d’affront pour elle, d’insulte salissante pour l’enfant qui lui avait été confiée : complaisance si inutile pour lui gagner ne fut-ce que la reconnaissance de l’homme pour qui elle avait piétiné sur tout ce qu’il y avait de bon et de délicat en elle.