Page:Petit manuel de politesse et de savoir-vivre à l'usage de la jeunesse.djvu/8

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d’hommages, en leur parlant d’un air soumis, en les saluant toutes fois que vous les aborderez, en cachant et ne parlant pas de leurs défauts, et surtout en ne cherchant jamais à leur en trouver ; Dieu a dit : honorez votre père et votre mère.

5. Vous leur prouverez votre reconnaissance, votre attachement et votre amitié, en les soignant dans leurs adieu selon votre âge, et vos moyens, en les servant et fournissant à tous leurs besoins, suivant votre fortune, lorsque leur vieillesse ou leur position exigera votre assistance.

6. Si l’un de vos parents, de vos maîtres ou de vos supérieurs vous adresse la parole, ce serait montrer le plus mauvais caractère et la plus mauvaise éducation que de lui répondre avec humeur et impolitesse : si vous avez tort, taisez-vous et corrigez-vous ; si vous croyez avoir raison, excusez-vous avec modération, et gardez ensuite un silence respectueux.

7. Il faut un talent, une vertu, une vocation toute particulière pour se livrer à l’enseignement de la jeunesse ; aussi ne pourrez-vous jamais assez payer les soins de vos maîtres ou de vos maîtresses.

8. Quel que soit le rang que votre naissance ou votre fortune vous appelle à tenir dans le monde, n’oubliez dans aucun temps qu’après votre père et votre mère, ils ont les droits les mieux acquis à votre respect et à votre reconnaissance.

9. Suivez exactement tout ce qu’ils vous ordonneront ; soumettez-vous sans murmure aux punitions qu’ils vous infligeront ; écoutez attentivement leurs avis ; profitez de leurs leçons, et employez tous vos moyens pour vous corriger des défauts qu’ils vous reprocheront.