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dun, 336. Sort de Paris après la détention de M. le prince de Condé, 353.

Lelièvre, receveur à Ingrande, auteur d’un projet formé sur la ville de Tours pour la mettre dans le parti des ligueurs, est pendu avec ses complices, XXXIX, 270.

Leloup (Jean) se distingue au combat naval livré près de Modon, VII, 79.

Lemaistre, président du parlement de Paris, appelé chez le duc de Mayenne, lui fait connoître l’arrêt rendu par la cour, tendant à ce qu’il ne soit rien attenté aux lois du royaume concernant la succession au trône, XXXVI, 236. (Mém. de Cheverny.) XLI, 439. — Refuse de rentrer au Palais, après le meurtre du président Brisson ; traite le curé de S.-André de sanguinaire, XLVI, 200. Opine dans l’assemblée des États pour qu’on entre en conférence avec le parti du Roi ; son avis est adopté, malgré le légat, les prédicateurs et les Seize, 345. Présente à l’assemblée des États 23 articles du concile de Trente dont le légat poursuit la réception, lesquels blessent les droits de la couronne et les libertés de l’Église gallicane, 383. Est député par le parlement auprès du duc de Mayenne pour justifier la cour de l’arrêt qu’elle a rendu pour le maintien des lois fondamentales du royaume, 442. Sa réponse au curé de S.-André, qui se plaint de ce qu’il a assisté à l’arrêt du parlement pour le maintien de la loi salique, 467. Est d’avis aux États qu’on laisse partir le légat, qui ne fait que brouiller, 470. Sa réponse aux plaintes que le duc de Mayenne lui fait faire, 576. Il invite ce duc à mettre un peu de côté son intérêt particulier, et à consulter davantage l’intérêt public, 580. Est fait septième président par le Roi, XLVII, 17. (L’Estoile.) XLIX, 462.

Lenglet-Dufresnoy, éditeur des Mémoires de Philippe de Comines ; la préface dont il a fait précéder cette édition n’est le plus souvent qu’un panégyrique de Louis XI ; les faits n’y sont pas toujours racontés avec exactitude ; omissions importantes, XI, 121. Nécessité de faire précéder les Mémoires de Philippe de Comines d’une introduction plus impartiale et plus complète ; dans quelles sources il a fallu puiser pour la faire, 122. Les notes de Lenglet-Dufresnoy ont été abrégées, et pourquoi ; ses pièces justificatives ont été également réduites, 123. Quelles sont celles qu’on a conservées, et quelles autres ont été ajoutées, 124. (Avertiss.) — Publie en 1741 une nouvelle édition du Journal de Henri IV par L’Estoile, XLV, 26. Réflexions critiques sur cette édition, 27 et 42. (Notice.)

Leno (le comte de), envoyé en Écosse, dépense mal à propos les deniers du Roi ; passe au service de celui d’Angleterre, épouse une de ses nièces, XIX, 560.

Lenoncourt, chancelier de l’Union, sort de Paris emportant les sceaux ; à quel dessein ; ses créanciers font tout saisir chez lui, XLVI, 145.

Lenoncourt (le cardin. de) est outrageusement menacé en plein conseil par le comte de Soissons ; sa mort, XLVI, 327.

Lenormand, avocat au grand conseil, est subitement attaqué de frénésie ; pourquoi, XLIX, 200.

Léon (le seign. de) est tué à la bataille de S.-Aubin, XIV, 408.

Léon X, pape, essaie de détourner Louis XII de son entreprise sur le Milanais, XV, 124. Fait faire auprès de ce roi les plus vives démarches pour obtenir la dissolution du concile de Lyon, 125. (Tabl. du règ. de Louis XII.) — Effrayé des succès de François I, lui demande une entrevue pour terminer les débats relatifs à la pragmatique, XVII, 19. Prend sur ce prince un grand ascendant ; les principaux points du concordat sont arrêtés, 20. Publie contre Luther une bulle éloquente et pathétique ; le frappe ensuite