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été élu que par violence et par peur, 106. Le Roi convoque une assemblée de prélats et de docteurs, et refuse de reconnoître le Pape, 107. Reconnoît Clément VII, 111. Lettres qu’il écrit à ce sujet aux princes chrétiens, 112. Reçoit dans la grande chambre du Louvre le cardinal de Limoges, légat à latère, qui donne des éclaircissemens sur la nomination du prétendu pape Urbain, 115. Projette d’assembler un concile général pour décider entre les deux Papes, 117. Chagrin du Roi à la mort de Duguesclin ; honneurs qu’il rend à sa mémoire ; cette mort fut comme le présage de la sienne, 137. Tombe malade ; ses pieuses dispositions avant de mourir, 138. Sa fermeté, 139. Détails édifians sur sa mort, 141. Ses dernières paroles, 142. Donne sa bénédiction à son fils, 143, et à tous ceux qui étoient présens ; meurt dans les bras de La Rivière, 144. (Christ. de Pisan.)

Il ne permit jamais à ses généraux de compromettre la sûreté du royaume en livrant une bataille générale, 148. Rétablit la sûreté dans les provinces, et se trouve en état de déclarer la guerre à l’Angleterre, 150. Assure le paiement des troupes ; son ordonnance sur la police militaire, 151. Rétablit la discipline, 152 ; la marine ; pourvoit à la conservation des forêts ; réduit le nombre des procureurs au Châtelet ; protége spécialement le commerce, 153. Fixe le prix du marc d’or et du marc d’argent ; rend aux domaines royaux la valeur qu’ils devoient avoir, 154. Règle l’apanage de ses enfans, 155. Ses soins pour la conservation de la bibliothèque du Louvre, 156. Augmente le nombre des officiers de la couronne, 157. Encourage et cultive lui-même les lettres ; récompense généreusement les services rendus à l’État, 158. Fonde des couvens, des hôpitaux et des colléges ; laisse à sa mort un trésor de plus de 17 millions, 159. Son économie dégénéra quelquefois en avarice, 161. Augmente les priviléges des bourgeois de Paris, 162. Fixe la majorité des rois à 14 ans ; nomme un conseil de régence, laisse les instructions les plus sages au duc d’Anjou, 164. (Observ. sur l’Hist. de Ch. V.)

Charles VI, fils de Charles V, né en 1368. Sa naissance est célébrée avec grande pompe à Paris, V, 363, et aussi à Rome ; soins donnés à son éducation, 364. Remporte à 14 ans une grande victoire sur les Flamands, 366. Ses belles qualités, sa mauvaise santé, 367. État du royaume au commencement de son règne, 368. Ses enfans, 369. (Christ. de Pisan.) — Parvient au trône au même âge que saint Louis ; comparaison entre son règne et celui de ce roi, VI, 171. Première cause des désastres de son règne, 172. L’ambition, la cupidité et la conduite déréglée des grands, secondes causes, 173. Le jeune Charles annonce des qualités brillantes, et devient cher aux soldats ; son goût pour les armes, 177. Son peu d’application à l’étude ; son penchant pour les femmes, 178. Nomme Olivier Clisson connétable de France, 182. Est armé chevalier par le régent ; est couronné à Reims, 183. Troubles de Paris, 184. Convoque les États généraux à Compiègne ; paroît dans cette assemblée, mais n’en obtient pas ce qu’il demande, 189. Va, malgré l’avis de son conseil, faire la guerre en Flandre ; pénètre dans l’intérieur de ce pays ; sa conduite à la bataille de Robesc peinte par le moine de S.-Denis, 192. S’avance à la tête de son armée vers la capitale, pour la punir de sa rebellion ; est conduit par ses soldats à l’hôtel de S.-Paul ; mesures violentes que son conseil y prend, 194. Paroît sur un trône entouré de ses ministres et de sa cour ; a l’air de se laisser fléchir par les prières des princes et princesses, 196. Résolutions qui sont prises à la suite de cette scène théâtrale ; elles augmentent le mécontentement, 197. Retourne faire la guerre en Flandre ; fait lever le siége et défait les Anglais, 199. Épouse