Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/122

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

princes d’Orient lui envoient après la prise de Constantinople, mais ne leur donne aucune espérance, 83. Fait arrêter le duc d’Alençon, qui est condamné à mort ; lui fait grâce de la vie, et ne retient qu’une partie de ses biens confisqués ; établit un ordre rigoureux dans les finances, 84. Fait rédiger par écrit les usages, styles et coutumes de chaque province, et les fait servir de règles pour les jugemens ; met un frein à l’avidité des gens de loi ; se met lui-même en garde contre les faveurs injustes qu’on pourroit obtenir de lui ; confirme les priviléges de l’université, mais en corrige les abus ; son traité d’alliance avec les Suisses, 85. Son administration est universellement bénie ; sa générosité et sa reconnoissance envers ceux qui l’avoient servi ; réhabilite la mémoire de Jeanne d’Arc ; anoblit sa famille, 86. On a peine à expliquer sa rigueur envers Jacques Cœur, 87. Sa maladie, sa mort ; fut surnommé le Victorieux, 88. (Tabl. du règ. de Charles VII.) — En 1425, envoie demander du secours au duc de Bretagne ; cherche à négocier auprès du duc de Bourgogne, 110. Reçoit de ces deux princes la promesse de secours, à condition qu’il éloignera de lui ceux qui avoient pris part à la captivité du premier, et au meurtre du père du second, 111. Offre à Richemont qui désiroit le servir, et pour la sûreté qu’il demandoit, de remettre en ses mains Lusignan, Chinon et Loches ; se rend à Angers, 113. Y donne l’épée de connétable au comte, 114. Se rend à Saumur, où le duc de Bretagne vient lui faire serment, et promet de faire la guerre aux Anglais, 117. Assemble les trois États à Mehun-sur-Yèvre ; leur demande de l’argent, 118. Se décide à voir Jeanne d’Arc ; la fait examiner et interroger, 153. Est tout étonné d’une chose qu’elle lui dit en secret, 154. La fait conduire avec lui à Poitiers, 155. Lui donne un écuyer, un page, des armes, etc., 157. La fait conduire à Blois par plusieurs capitaines, 158. À la nouvelle de la prise de Jargeau, appelle de toutes parts des gens de guerre pour venir se joindre au duc d’Alençon et à la Pucelle, 183. Se rend à Sully, 184 ; puis à Gien, d’où il envoie l’amiral Culant sommer la place Bonny de se soumettre à son obéissance, 191. S’arrête au conseil de la Pucelle, et se décide à aller à Reims, 192. Soumet S.-Florentin ; livre un combat devant Troyes ; disette que l’armée y éprouve, 195. Consulte son conseil pour savoir s’il assiégera ou non cette ville, 196. S’arrête à l’avis de Jeanne d’Arc, 199. Reçoit Troyes à composition ; y fait son entrée, 200. Est reçu dans Châlons, 201. Arrive à Reims, où se rendent les ducs de Bar et de Lorraine, et le seigneur de Commercy ; envoie chercher la sainte ampoule à l’abbaye de S.-Remy, 202. Est fait chevalier par le duc d’Alençon, et couronné par l’archevêque de Reims, 203. Se rend au prieuré de S.-Marcoul ; reçoit la soumission de la petite ville de Wailly, de Laon, de Soissons, et de plusieurs autres places, 204. Se prépare à combattre le duc de Bedfort, 205. Retourne à Château-Thierry, 206. Attend à Dammartin le duc de Bedfort pour le combattre, 207. Envoie Lahire faire des escarmouches ; se retire vers Crespy ; se porte sur Senlis, 208. Envoie Ambroise de Lore et Xaintrailles à la découverte des mouvemens du duc de Bedfort ; se dispose à combattre, 209. Ordre de ses batailles ; quels en étoient les chefs, 210. Escarmouches entre les deux armées, 211. Le Roi entre dans Compiègne, y reçoit la soumission des habitans de Beauvais et de Senlis ; vient à S.-Denis, 213. Reçoit la soumission de la ville de Lagny, où Ambr. de Lore est envoyé pour commander ; se retire vers la Loire, laissant à S.-Denis le comte de Vendôme, 218. (Mém. concern. la Puc. d’Orl.)

Il fait prendre des informations sur Jeanne d’Arc dans son pays, 259.