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gouverneur pour la ligue de La Ferté-Bernard, défend vaillamment cette place, XL, 67. Obtient une capitulation honorable du prince de Conti, 71. Est mis en déroute près d’Orléans par les sieurs d’Entragues et de Montigny, 294. Par sa conduite envers les politiques et ceux de la Ligue, il maintient la tranquillité publique dans Orléans, XLI, 166. Son exemple est imité par les gouverneurs des places de la Ligue, 167.

Compagnie blanche, nom donné aux bandes que Duguesclin conduit en Espagne ; d’où leur vient ce nom, IV, 336.

Compain et Girard, l’un conseiller au parlement, l’autre prevôt de l’hôtel, sont adjoints pour commissaires à Montluc, envoyé en Guyenne pour empêcher les troubles, XXII, 10. Favorisent le parti des protestans, 27. Leur conduite à Cahors dans l’affaire de l’archidiacre de Viole ou Bieule ; comment Montluc s’oppose à leur projet, 33. Menacés par lui, prennent la fuite, 40.

Compan, échevin de la Ligue, meurt fort regretté de ceux de son parti, XLVI, 94.

Compays (Jean de) vient de la Savoie disputer un pas d’armes près de Dijon, IX, 338. Joûte une seconde fois contre Ant. de Vaudrey, 359. Guerre qu’il soutient contre plusieurs seigneurs de Savoie, X, 64.

Comtes palatins de France. Sous la première et deuxième race, les comtes faisoient dans les provinces la fonction de gouverneurs et de juges ; pour les affaires d’importance, les rois avoient dans leurs palais des comtes qui en avoient la connoissance, et qu’on nommoit comtes du palais ou palatins, III, 262. Ces comtes jugeoient soit par appel, soit en première instance ; les affaires qu’ils jugeoient s’appeloient causes palatines, et leurs audiences de même, 264. Les affaires civiles et criminelles étoient de leur ressort, mais non les affaires ecclésiastiques ; ils jugeoient souverainement dans celles qui intéressoient le Roi ou le bien de son État, 266. Attributions du comte palatin du Rhin et du comte de Chester en Angleterre, fondées sur celles des comtes palatins de France, 267. Le comte du palais avoit des conseillers ou échevins choisis par le Roi, 268. Il y a eu quelquefois en même temps plusieurs comtes du palais, 269. Souvent les rois assistoient en personne aux assises des comtes du palais, et jugeoient eux-mêmes ou confirmoient ce qu’ils avoient jugé, 270. Pourquoi les rois augmentèrent le nombre des comtes du palais, 271. Les empereurs en envoyoient en Italie pour exercer la justice en leur nom, 272. Ces comtes ont eu par la suite le titre de vicaires de l’Empire, 273. Les comtes du palais commettoient quelquefois des lieutenans aux lieux où ils étoient envoyés, lesquels s’appeloient vicomtes du palais ; quelquefois aussi ils chargeoient les comtes des lieux mêmes pour juger en leur place, 274. Il y a eu des comtes du palais qui réunissoient à cette dignité celle de leurs comtés ou gouvernemens particuliers, pour juger en dernier ressort dans l’étendue de ces gouvernement, 275. Les deux dignités de comte du palais et de comte provincial n’étoient pas tellement attachées l’une à l’autre que le Roi ne pût les séparer, 276. Usage des empereurs d’Allemagne à cet égard ; les rois de Bourgogne ont eu leurs comtes palatins, 277. Dénombrement des comtes palatins sous les différens rois de France, 278. Les comtes de Toulouse ont pris cette qualité, 280. Ceux de Guyenne paroissent l’avoir eue aussi, mais non ceux de Poitiers, 281. Les comtes de Champagne l’ont possédée jusqu’à la réunion de ce comté à la couronne, 282. Ceux de Flandre ont été également qualifiés comtes palatins, 287.

Conan (le baron de), du parti de la Ligue, est fait prisonnier par les royalistes dans une sortie qu’il fait de la ville de Soissons, XLIII, 15.