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pagne vendent jusqu’à leur vaisselle pour nourrir les Parisiens ; le dernier fait battre des demi-sols aux armes d’Espagne, qu’il fait jeter au peuple, 158. (Mém. de Cheverny.) XL, 103 ; XLVI, 55 et suiv. Une visite est ordonnée dans toutes les maisons des ecclésiastiques, séculières et régulières, 57. Le conseil des Seize ordonne que les ecclésiastiques donneront à manger une fois le jour aux pauvres qui leur seront désignés ; les chiens et les chats sont tous tués pour servir de nourriture ; on a recours au trésor de S.-Denis, 58. La ville de Paris fait un vœu à Notre-Dame-de-Lorette pour la délivrance du siége ; en quoi consiste ce vœu, 59. On étale au coin des rues des marmitées de chair de cheval, âne et mulet, qui est le manger ordinaire du peuple ; le pauvre mange du pain d’avoine et de son, des chiens, des herbes crues, 62. Les prédicateurs l’entretiennent de mensonges, 63. Un grand nombre de pauvres se nourrissent d’oing ; les bourgeois de Paris, pressés par la faim, vont couper la moisson, au risque d’avoir les jambes ou les bras mutilés, 64. Du pain blanc se vend un écu la livre, un minot de bled huit écus, 65. Les principaux prédicateurs prêchent le matin et le soir pour exhorter les pauvres à la patience, leur promettant le paradis s’ils viennent à mourir pendant la famine ; noms de ces prédicateurs, 66. Plusieurs habitans se jettent pendant la nuit dans les fossés, et vont demander du pain au Roi ; une dame riche de 30,000 écus, ne trouvant pas de quoi vivre avec son argent, se nourrit, elle et sa servante, de la chair salée de ses petits enfans morts de faim, 67. Grand nombre de pauvres, sortis pour aller couper des blés, sont presque tous blessés ou tués par les royalistes ; attroupement de bourgeois armés au Palais pour demander du pain ou la paix, 69. Prix du beurre salé et du beurre frais, 72. Placard affiché contre l’ambassadeur d’Espagne, 73. Vers faits contre les ligueurs, qui se nourrissent d’ânes et de chevaux ; attroupement armé d’un grand nombre des meilleurs bourgeois de Paris, qui désirent voir le Roi dans la ville ; il est dissipé par M. de Nemours, 74. Plusieurs sont arrêtés, quelques-uns rachetés, 76. Une pauvre femme mange la peau d’un chien, 78. On publie qu’il est permis à toutes personnes de sortir de la ville ; la disette augmentant, on mange du pain fait d’os pulvérisés ; ceux qui en mangent en meurent, 79. Le setier de blé se vend cent écus, le beurre six et sept francs la livre, 82. Le pauvre peuple mange les chiens morts tout crus dans les rues, les tripes, les rats, les souris, les peaux et cuirs ; les lansquenets vont à la chasse des enfans, et en mangent trois ; enfin le siége de Paris est levé, 84. On rouvre la boucherie de chair de cheval, 111. Grande mortalité dans Paris, causée par suite de la famine ; la maladie emporte un plus grand nombre de ligueurs, 113. (L’Estoile.)

Disimieu, gentilh. du Dauphiné, commandant de Vienne et du château de Pippet pour la Ligue, se soumet au Roi, et rend ces places au connétable de Montmorency, XLIII, 34. Appelé en duel, il est blessé d’un coup d’épée et d’un coup de poignard ; guérit de ses blessures, 88.

Dobory (Martin), parent du palatin de Lubellin, va trouver à Connin l’évêque de Valence ; l’entretient de l’élection du roi de Pologne, et se rend en France pour voir le duc d’Anjou, XXXVIII, 89. Revient en Pologne faire au sénat un récit fidèle de l’état de la France, 144.

Dœmonologie de Sorbonne (la nouvelle) : écrit contre les prêcheurs et docteurs de la Ligue ; propositions séditieuses et régicides qui y sont contenues et combattues, XLVI512.

Dolé, avocat, plaide au parlement contre les jésuites en faveur des curés de Paris, XXXVI, 284.

Dolon (Jean) est donné pour écuyer à Jeanne d’Arc, VIII, 157.