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lui-même peu de jours après, XLV, 189.

Angennes (Cl. d’), évêque de Noyon, fait, au nom du clergé, opposition au parlement à la bulle du Pape qui permet au Roi de vendre pour 100,000 écus de rentes du revenu des biens ecclésiastiques. Il est vivement réprimandé par le président, à cause de ses expressions piquantes contre le Roi, XLV, 310.

Angleterre. Facilité de faire la conquête de cette île, XXIII, 400.

Anglure et Valenville (les capit. d’) se rendent maîtres de la tour de Thionville, XXI, 451.

Angoris (le sire d’), capit. anglais, conseille d’aller attaquer Duguesclin devant Cisay, V, 125. Est fait prisonnier à la bataille de Cisay, 134.

Angoulême (Henri d’) tue Philippe Altoviti, italien, pour un démenti ; mais il reçoit de lui, avant qu’il expire, un coup de dague dont il meurt lui-même sept heures après, XLV, 312.

Anhalt (le prince d’) est appelé par les protestans de Strasbourg pour soutenir l’élection de l’évêque nommé par leur parti, XLI, 189. Il s’empare de Moltzeim, 190. Court danger d’être pris, 191.

Anicie de Courtenai, épouse du jeune comte d’Artois, accompagne son mari à Tunis, II, 150.

Anjou (le duc d’) reçoit à Avignon Henri de Transtamare, IV, 441. Le traite magnifiquement, 442. Reçoit près de Tarascon Duguesclin, auquel il offre 30,000 livres pour sa rançon, 456. Presse le siége de cette ville, 457. Reçoit dans sa tente les plus notables bourgeois qui viennent réclamer sa miséricorde, 460. Laisse Duguesclin maître de la capitulation, 461. Va s’assurer de la ville d’Arles ; promet à Duguesclin tous ses bons offices auprès du Pape et du roi de France, 462.

Anne (le baron d’), chef de reîtres, est blessé près de Montargis par le duc de Mayenne, XXXVI, 98. Est battu au bourg d’Escury par le duc de Guise, 99.

Anne de Beaujeu, fille de Louis xi, mariée à Pierre de Bourbon, sire de Beaujeu, est désignée par le Roi pour gouverner pendant la minorité de son fils ; après la mort de Louis xi, elle prend le nom de Madame, et s’empare sans contradiction des rênes de l’État, XIV, 127. Son caractère dominant, artificieux et inflexible, modifié par la douceur naturelle à son sexe, 128. Les rivaux de Madame espèrent s’emparer de l’esprit du jeune roi pour lui disputer l’autorité ; elle porte toute son attention sur les relations de la France avec les puissances étrangères ; dispositions de ces puissances, 129. Conduite adroite de Madame envers elles, 131. Causes probables de sa haine contre le duc d’Orléans ; elle conserve les ministres de Louis xi ; noms des membres de son conseil, 133. Obligée de céder au vœu public, convoque les États généraux ; affecte de suivre un système opposé à celui de son père ; ouvre les prisons, rappelle les exilés ; fait des réformes importantes ; fait faire le procès à Olivier Le Daim et à Jean Doyac, 135. L’opposition qu’elle rencontre dans les États ne la décourage pas, 136. Reçoit leurs doléances sans en être effrayée, et congédie les députés sans laisser entrevoir le parti qu’elle prendra, 144. Rend le duché de Bar au duc de Lorraine, 145. Fait connoître la réponse du Roi aux doléances des États ; réponse précise et mesurée, 146. Les États décident que Madame conservera l’essentiel de l’autorité, et que le duc d’Orléans n’obtiendra que les honneurs dus à son rang, 147. Les États décident en outre que Madame veillera à la conservation du Roi son frère tant qu’il sera jeune ; elle fait paroître le Roi aux États, lequel, après les avoir comblés d’éloges, leur ordonne de se séparer, 148. Instruite du projet formé par trois chambellans d’enlever le Roi de Vincennes, elle les chasse en sa présence, et menace de faire arrêter le duc d’Orléans s’il ose paroître à la cour ; conduit son frère à