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paux magistrats de cette ville ; abdique dans leurs mains une couronne qu’il n’a possédée que vingt-six jours ; son discours en cette occasion, 228. Averti qu’on veut le vendre au vainqueur, il se sauve dans l’île d’Ischia, 229. (Tabl. du règ. de Charles VIII.) — Entretient des intelligences à Naples ; débarque à Reggio avec Gonsalve de Cordoue ; battu près de Seminara, repasse en Sicile pour réunir de nouvelles troupes, 250. Paroît avec une flotte près de l’île d’Ischia ; effectue un débarquement ; entre dans Naples au milieu des acclamations, 251. Marche contre le comte de Montpensier, à qui il accorde une capitulation qu’il ne tient pas, 252. (Notice.) — Entre dans Naples, où tous les Français qui sont rencontrés sont mis à mort, 265. Danger qu’il court dans un combat près de Semenare, avant d’être maître de Naples, 306. Sauve la garnison du château de Lone de la fureur des Napolitains, 309. Donne trois villes maritimes de la Pouille aux Vénitiens pour gage des sommes qu’ils réclament ; épouse l’infante d’Arragon sa tante, 311. Prend la ville de Saint-Severin par composition, et le château d’assaut, 317. Contre les dispositions du traité d’Atelle, retient à terre le seigneur Virgile, et sur mer le comte de Montpensier, qui meurent tous deux de chagrin et de mauvais traitemens, 318. (Mém. de Villeneuve.)

Féria (le duc de), ambassadeur de Philippe II, tient un discours dans l’assemblée des États tenue à Paris par les ligueurs, XX, 263. Il le termine par une lettre flatteuse de son maître ; son discours n’est applaudi que par les Seize, 264. Propose de marier l’infante Claire-Eugénie à l’archiduc Albert d’Autriche, qui deviendroit roi de France par élection ; cette proposition déplaît à tous les partis, 267. Ruse diplomatique qui excite la joie des Seize, mais qui est repoussée par la majorité des États, 268. (Introd.) — XXXVI, 230. Il fait entrer dans Paris quelques compagnies d’Espagnols, Wallons, Italiens, etc, 257. (Cheverny.) — Entre dans Paris ; son discours dans l’assemblée des États de la Ligue, XLI, 267. Il y fait lire les lettres du roi d’Espagne dont il est porteur, 272. Écrit à ce roi contre le duc de Mayenne, XLII, 345. (Mém. de Cayet.) — Entre à Paris ; comment il est vu par le peuple, XLVI, 252. Répond au prevôt des marchands, qui vient se plaindre de l’insolence de ses gens aux environs de Paris, qu’il fera faire justice, 353. Vient aux États présenter ses lettres de créance ; offre trois pains bénits à S.-Germain-l’Auxerrois, 363. Va aux États ; y prononce un discours dans lequel il rappelle les services que son maître n’a cessé de rendre à la France depuis le commencement de l’hérésie ; invite l’assemblée à élire un roi zélé pour la religion, 377. Travaille auprès des députés de son parti à empêcher la conférence de Suresne, 379. Propose au conseil de faire l’infante d’Espagne reine de France, 392. Dans une assemblée tenue chez le légat, il renouvelle cette proposition, 414. Le peuple le voyant passer, lui tire la langue et se moque de lui, 427. Est repris publiquement par le curé de S.-Eustache à une procession, parce qu’il parle trop avec le duc de Mayenne, 428. Propose aux États que le Roi son maître nomme dans deux mois un prince catholique français pour roi, auquel il donnera sa fille l’Infante en mariage, 433. Propose le mariage du duc de Guise avec l’Infante en l’élisant roi, 457. Du consentement du duc de Mayenne, il fait entrer dans Paris quelques compagnies espagnoles avec une grande quantité de doublons, 591. Son opinion sur le duc de Brissac, 625. Fait arrêter le capitaine Wallon de S.-Quentin, sur le rapport qu’on lui a fait qu’il ne parloit que de paix, 626. Sort de Paris par ordre du Roi, XLVII, 6. (L’Estoile.)