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pour Éléonore, 105. Ses vers à mademoiselle d’Heilly ; il la fait duchesse d’Étampes, 106. La conformité de goûts qu’il trouve en elle avec les siens augmente son penchant pour la culture des lettres, 107. Il contribue à donner une bonne direction à l’étude de l’histoire naturelle, 108. Met son grand aumônier à la tête du collége royal de France ; accorde des sommes considérables à plusieurs hommes instruits pour acheter des manuscrits en Italie, en Grèce et en Asie, 109. Encourage les travaux de Robert Étienne, qu’il place à la tête de l’imprimerie royale, 110. La politique le détermine à marier son second fils Henri avant ses deux autres fils, 117. Il entretient des relations avec les protestans d’Allemagne, 118. Consent à marier Henri à Catherine de Médicis, nièce de Clément VII ; se rend à Marseille ; son entrevue avec le Pape ; conseils qu’il lui donne, 120. Entretient des agens secrets auprès de plusieurs princes d’Italie, 121. Menace François Sforce d’entrer dans le Milanais s’il n’obtient pas réparation du supplice de son agent Merveille ; établit une chaire d’éloquence latine, 122. Charge Guillaume Du Bellay d’ouvrir une négociation avec Melanchton, l’un des disciples de Luther ; suite de cette démarche, 123. Pourquoi il devient ennemi implacable des novateurs, 124. Assiste au supplice qu’on fait subir à quelques-uns d’entre eux, 125. Sa réponse au duc de Montmorency, qui accuse la reine de Navarre d’avoir adopté les doctrines nouvelles, 126. Publie un édit qui proscrit les sectaires ; contradictions dans la conduite du Roi ; à quoi il faut les attribuer, 127. Favorise l’insurrection de Genève, 131. Fait envahir les États du duc de Savoie, 132. Rappelle l’amiral Brion ; adopte un système de défense pour son royaume, 134. Ordonne la dévastation de la Provence envahie par Charles-Quint, 135. Sa douleur et sa résignation à la mort du Dauphin, 137. Il tient un lit de justice à Paris, et s’y fait déclarer suzerain de la Flandre et de l’Artois ; se met à la tête de son armée ; obtient des succès divers dans ce pays ; signe une trève de dix mois ; se décide à passer en Italie, 138. Conclut une trève de trois mois pour le Piémont, 139. Se rend à Villeneuve pour traiter de la paix avec Charles-Quint ; signe une trève de dix ans avec lui, 141. Entrevue de ces deux princes à Aigues-Mortes, 142. Situation de la cour pendant la paix ; rivalité entre la duchesse d’Étampes et Diane de Poitiers, 145. Liaison du Roi avec la belle Ferronière ; suites terribles de cette liaison pour l’un et pour l’autre, 149. Changement qui s’opère dans l’humeur du Roi, 151. Il établit les loteries ; rend un édit pour qu’on rédige tous les actes publics dans l’idiome national ; fait un réglement relatif aux registres de baptême, 152. Avertit généreusement l’Empereur des desseins des rebelles de Gand, 153. Accorde à ce prince le passage par la France ; le comble d’attentions et de soins à Paris, 154. Repousse toutes les propositions qui lui sont faites contre l’Empereur, 155. Intrigues qui lui font abandonner Anne de Montmorency et l’amiral Brion, 159. Se refroidit pour la maison de Lorraine, 161. Remet la direction des affaires au maréchal d’Annebaut et au cardinal de Tournon, 162. Part pour La Rochelle, qui s’est révoltée et se soumet à son approche, 165. Envahit le Luxembourg, 166. Délivre Landrecies, et récompense magnifiquement la garnison de cette place, 167. Sa douleur en apprenant la reddition de S.-Dizier, 171. Il calme l’effroi général, 172. Conclut le traité de Crepy, 173. Complète et perfectionne le collége royal de France, 177. Protége les arts comme les lettres ; noms des savans qui fleurissent sous son règne, 178. Il tombe dangereusement malade, 181. Détails sur ses derniers momens ; ses