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au mariage du duc de Bourgogne, sous le nom du chevalier à l’Arbre d’or, 319. Y est blessé, 364. (Mém. de La Marche.) — Vient à Paris déguisé, où il passe un jour et une nuit, XIII, 252. Les Parisiens, accusés auprès du Roi à l’occasion de cette venue, se justifient, et font recevoir leurs excuses par des ambassadeurs, 253. Le bâtard et le maréchal de Bourgogne prennent sur le Roi les villes de Roye et Montdidier, 270. (J. de Troyes.)

Antoine de Bourbon, duc de Vendôme, puis roi de Navarre, se rend aux États d’Orléans ; est gardé à vue, XX, 92. Est fait lieutenant général du royaume ; son caractère, 93. Il se décide, après quelques hésitations, à défendre le culte catholique, 101. Prend le commandement de l’armée royale, 107. Assiége Rouen, où il est blessé ; la ville est prise et saccagée ; le roi de Navarre meurt de sa blessure, 108. (Introd.) — Est appelé auprès du Roi ; son caractère irrésolu ; est mandé par la Reine mère, et se rend à ses instances, XXIV, 289. Arrive à Orléans, 290. À la mort de François II, partage l’autorité avec la Reine mère, et se contente de la lieutenance générale, 315. Se décide à se retirer de la cour, 316. Abandonne le parti des huguenots pour suivre celui des Guise, 324. Est tué au siége de Rouen, 376. (Mém. de Tavannes.) — Comment il est traité à Orléans pendant le séjour qu’y fait le Roi, XXVII, 457. (Mém. de Vieilleville.) — Assiége le château de Hesdin, et le force à se rendre par composition, XXXI, 164. Prend le commandement de l’armée après la bataille de Renty ; fortifie Abbeville et Dourlens, 297. Renvoie les troupes dans leurs garnisons, 299. Comment il s’oppose aux entreprises du duc de Savoie, et le force à la retraite, 302. (Comm. de Rabutin.) — Est chargé de conduire en Espagne Élisabeth de France, sœur du Roi, XXXIII, 24. Refuse de mener le prince de Condé son frère à la cour, 107. Est gardé à vue à Orléans, 112. Son entretien avec le Roi adoucit l’aigreur de S. M. contre lui, 119. Il se réconcilie avec les Guise, et est nommé lieutenant général du Roi, 121. Comment il est amené à quitter le parti protestant, et à se joindre aux Guise, 160. Conseille au Roi de se rendre à Paris, et l’y conduit, 171. Se rend maître de Blois, 196. Reçoit Tours à soumission, 197. Est blessé au siége de Rouen, 210. Meurt à Andelys, 214. (Mém. de Castelnau.) — Se rend maître de Bourges, XXXIV, 157. Est blessé devant Rouen, 162. (Mém. de La Noue.) — Est averti que le roi François II doit le tuer lui-même ; ordre qu’il donne à son valet de chambre Cotin ; comment il évite d’être tué, XXXIX, 244. (Mém. de Cayet.)

Antoinette de Bourbon, fille de Franç. de Bourbon, duc de Vendôme, et douairière de Guise, meurt à l’âge de 89 ans, XLV, 249.

Antonio (don), se disant roi de Portugal, obtient de la reine d’Anngleterre l’armement d’une flotte pour le conduire en Portugal et en chasser les Espagnols ; détails sur cette expédition, et sur le peu de succès qu’elle a, XXXIX, 143 et suiv. Il revient en Angleterre avec la flotte, 150. (Mém. de Cayet.) Est proclamé roi de Portugal ; vicissitudes de sa fortune, XLVIII, 42. (L’Estoile.)

Antragues (madem. d’) inspire de l’amour à Henri IV, XXXVI, 393. Obtient du Roi une promesse signée qu’il l’épousera si elle a un fils de lui, 395. (Mém. de Cheverny.) — Est faite marquise de Verneuil, 450. Accouche d’un fils qui meurt presque aussitôt ; son désespoir, 456. Va rejoindre le Roi à Grenoble ; ses efforts pour empêcher le mariage du Roi avec Marie de Médicis ; brouilleries, querelles, raccommodement, 467. Elle revient en France, 468. Son caractère et ses paroles piquantes forcent le Roi à lui faire quitter le Louvre, et à la séparer de la compagnie de la Reine, 494. Elle accouche d’un