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sont aussitôt punis ; Gaillard est arrêté et conduit à Bordeaux, XXXVII, 309. Il avoue hardiment son crime devant ses juges ; reçoit la mort avec fermeté, 310.

Gajasse (le comte de) rend lâchement Cazelle aux Impériaux, XXIX, 300.

Galard (Pierre) est nommé par François I à la chaire d’éloquence latine fondée par ce roi, XVII, 122.

Galas (le comte de) force le cardinal de La Valette et le duc de Weimar à se retirer sur Metz, LI, 227. Prend Saverne, 228. Se loge à Marimont, où il se retranche et brave l’armée française, 230. Se retire en Alsace, puis en Allemagne, 234. Est forcé de se retirer de la Bourgogne, où il ne peut rien faire, 271.

Galatha, château sur le port de Constantinople, enlevé et pris par les princes croisés, I, 204.

Galéas de S.-Severin, frère du comte de Cajasse, lieuten. de Ludovic Sforce, se rend à Lyon auprès du Roi avec une belle escorte ; comment il y est reçu, XIII, 25. Conseille aux Pisans de se révolter contre les Florentins, 43. Ce qu’ils font en effet, 45.

Galigaï (Léonora). Sa naissance ; par quel moyen elle devient femme de chambre de Marie de Médicis ; crédit qu’elle obtient sur son esprit, L, 103. Devient dame d’atour de la Reine, 104. Est condamnée par arrêt du parlement à avoir la tête tranchée ; feu son mari, le maréchal d’Ancre, est déclaré comme elle criminel de lèse-majesté, et tous leurs biens sont confisqués, 389. Elle souffre la mort avec constance, après avoir demandé pardon du mal qu’elle a fait à certaines personnes, 390.

Galigaï (Ét.), frère de la femme de Concini, est pourvu de l’abbaye de Marmoutier ; pourquoi on l’appelle le magot de la cour, XLIX, 65.

Gallaty (le sieur de) sauve le Roi et l’État à la bataille d’Arques, par une action remarquable, XLIV, 573.

Galleran, frère du comte de Périgord, va au devant de Duguesclin, V, 63. Monte avec lui à l’assaut d’une abbaye, 65.

Galles (le prince de), connu sous le nom du prince Noir, fils du roi Édouard III, charge, à la tête du corps qu’il commandoit à Crecy, la cavalerie française, et rend l’action générale, IV, 111. Descend en Guyenne, ravage la Gascogne, 124. Pénètre dans le Berri, 129. Offre d’abandonner ses conquêtes ; déclare que jamais l’Angleterre n’aura à payer sa rançon, et se prépare à la bataille, 130. Sa conduite généreuse envers le Roi et les seigneurs français prisonniers, 131. Sommé de paroître devant la cour des pairs, refuse avec fierté de s’y rendre, 150. Affaibli par une maladie cruelle, est obligé de quitter la Guyenne, 154. Succombe à sa maladie ; son caractère, 157. (Précis des guerres entre la Fr. et l’Angl.) — Est touché du pitoyable sort de Pierre-le-Cruel ; envoie au devant de lui Jean Chandos, 394. Le reçoit, l’écoute, lui promet des secours, 396. Sa joie en recevant en présent la table d’or, 397. Son étonnement en apprenant que la princesse de Galles n’en est aucunement satisfaite, et désapprouve la protection qu’il accorde à Pierre-le-Cruel, 398. Fait ses préparatifs pour se mettre en campagne ; sa jalousie contre Duguesclin entre pour beaucoup dans ses résolutions, 399. Écrit à tous les seigneurs qui dépendoient de lui de venir le joindre ; envoie un cartel à Henri, 400. Demande passage au roi de Navarre, qui n’ose le lui refuser, 404. Se décide à livrer bataille, 410. Commande le corps de réserve ; court de rang en rang, exhortant les siens à ne faire aucun quartier aux Espagnols, 412. Envoie un héraut dénoncer le combat, 413. Se porte sur la cavalerie espagnole, la fait poursuivre la lance dans les reins, 418. Fait un dernier effort pour obliger Duguesclin à se rendre, 421. Refuse de le livrer à