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de Montpensier, XL, 3. (Mém. de Cayet.) — Conseille à Henri III de faire tuer Henri de Guise à l’entrée de son cabinet, XLIX, 288. (Mém. de Groulard.)

Grillon, gouvern. de Boulogne-sur-mer, manque d’être tué par un soldat de la Ligue, XLV, 336.

Gritti (André), général vénitien, fait une invasion en terre ferme, et s’empare presque sans résistance de Trévise et de Padoue, XV, 87. (Tabl. du règ. de Louis XII.) — Détails sur les moyens qu’il emploie pour se rendre maître de cette ville, 273. Comment il dresse une embuscade à une partie de la garnison de Lignago, 336. Succès qu’il y obtient, 340. Comment une partie de sa troupe est repoussée de cette place, 341. Se rend maître de Bresse par la trahison du comte Avogare, 388. Envoie demander à Venise des secours pour garder cette place, 390. Refuse d’en sortir, 392. Encourage les siens à se bien défendre, XVI, 6. Essaie de se sauver, 8. Se jette dans une maison, où il est fait prisonnier ; la ville est livrée au pillage, 9. (Mémoires de Bayard.)

Grosbois (le sieur de) meurt à 75 ans, riche de 80,000 écus, laissant au président Molé ses médailles et antiques, XLVII, 411.

Grose ou Crose (le capit.), sergent-major-général des bandes françaises, conduit avec succès toutes les entreprises faites par la garnison de Metz, XXVII, 153.

Groslot, bailli de la ville d’Orléans, chaud partisan des protestans, est constitué prisonnier, XXXIII, 112.

Grossetière (La), gentilh. cherchant à émouvoir les esprits dans les provinces et à faire des soulèvemens pour obliger le Roi à lever le siége de La Rochelle, est arrêté, LI, 104.

Groulard (Claude), seigneur de La Court. Sa naissance, sa famille ; il étudie à Genève ; se lie avec Joseph Scaliger ; abjure le calvinisme, XLIX, 277. Est nommé premier président du parlement de Rouen ; rétablit l’usage des mercuriales ; son dévouement au Roi ; il contribue au rétablissement de l’autorité légitime, 278. Reçoit chez lui Henri IV après le combat d’Aumale ; assiste à l’abjuration de ce prince, 279. Assiste à l’assemblée des notables tenue à Rouen ; défend auprès du Roi les droits des sujets, 280. Cultive et protège les lettres, 281. Contribue à la réformation de la coutume de Normandie ; est élu prince de l’académie de l’Immaculée Conception ; fonde le premier prix des stances, 282. Fonde l’hôpital-général de Rouen ; ses mariages, sa mort ; mausolée en son honneur, 283. Ses fils et ses filles, 284. Ses Voyages en cour ; quel en est le sujet, 285. Quel en est le style, 286. (Notice.) — Est député par le parlement de Rouen avec d’autres conseillers auprès du Roi à Vernon, pour lui faire offre de services, 291. Conseille au Roi de faire son entrée dans le jour à Rouen, 292. Engage le sieur de La Verune, commandant de Caen, à livrer au Roi toutes ses munitions ; ce qui est exécuté, 294. Va trouver le Roi d’après son ordre, 295. Bon accueil qu’il en reçoit, 296. Reçoit ordre d’aller auprès du Roi au camp de Darnetal, 299. Le chancelier Cheverny lui fait proposer de traiter avec lui pour les sceaux ; le Roi lui fait plusieurs fois instance pour le conduire au tranchées ; comment il s’en excuse, 300. Avertit le Roi des discours dangereux que tient le cardinal de Bourbon, 301. Retourne à Caen avec une escorte du Roi, 302. Va saluer le Roi, qui s’est retiré chez lui à S.-Aubin, 303. Est député par le parlement pour assister à la conversion du Roi, 306. Sa conversation avec le cardinal de Bourbon sur ce sujet, 307. Le Roi se plaint à lui de M. d’O, gouverneur de Paris, et du cardinal de Bourbon, 308. Est mandé à Dieppe auprès du Roi ; pour quel objet,