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tous au duc de Montpensier, 418. Va trouver le Roi à Caen, d’après son ordre, 421. Se justifie des reproches qu’il lui fait, 424. Va à Paris pour voir le Roi, et ce que deviendra l’emprisonnement du comte d’Auvergne, 428. Détails sur les causes de cet emprisonnement, 429. (Mém. de Groulard).

Gruel, auteur des Mémoires sur le comte de Richemont, suit ce connétable dans toutes ses expéditions ; est chargé de plusieurs missions de confiance, VIII, 405. La position dans laquelle il se trouva influe trop sur ses récits ; il sacrifie toujours les autres capitaines au connétable, et les soldats français aux guerriers bretons ; peint Charles VII et ses généraux comme jaloux de Richemont et de ses troupes, 406. La justice qu’il faut rendre à ce prince n’empêche pas de la rendre aussi aux autres capitaines qui contribuèrent également à la délivrance du royaume ; le temps où Gruel écrivit explique sa partialité ; il faut se mettre en garde contre ses récits, qui d’ailleurs renferment des particularités curieuses et intéressantes, 407.

Gruel (Raoul), autre gentilh. au service du connétable, armé chevalier en 1446, est chargé de traiter du mariage du comte de Richemont avec l’une des sœurs de Philippe-le-Bon, VIII, 405.

Gruel (Eustache) se distingue au siége de Nemours en 1437, VIII, 405.

Gruffy (le seign. de) prend la ville et le château de Vic dans le pays de Naples, et y fait un butin immense, XVIII, 60.

Guarinus tient chez lui aux Cordeliers une assemblée de quelques prêtres de la Ligue, où il est résolu qu’on ne reconnoîtra jamais le Roi, quelque profession de religion qu’il fasse ; cette résolution est approuvée par le duc de Mayenne, XLVI, 294. Prêche que la ville de Paris est vendue, qu’elle doit être livrée ; excite le peuple à la sédition, 351. Déclame contre les États, qu’il appelle la cour du roi Petaud, 366. Compare la maison de Bourbon à la maison d’Achab, disant qu’il la faut exterminer, 405. Prêche contre le duc de Mayenne, le traite de pourceau, 434. Accuse ce duc de favoriser les politiques ; appelle le Roi pendard et coquin, 537. Excite le peuple à tuer, pendre et noyer tous les politiques ; crie surtout contre la justice, à laquelle il reproche de ne pas faire le procès à celui qui a rendu Meaux au Roi, 557. Dit dans un sermon qu’il faut pendre à Montfaucon tous ceux qui soutiennent tant soit peu le Béarnais, 573. Crie à la trahison, et veut qu’on pende tous ceux de la justice, 574. Prêche trois heures et demie contre le Béarnais et les politiques, excitant le peuple à la sédition, 601. Prêche contre l’archev. de Lyon, contre mess. de Vitry et La Châtre, 604 ; contre le parlement, contre le Béarnais et l’archev. de Bourges, 605. Déclame contre le sacre du Roi ; invective contre le Béarnais, 614. Arme tous les moines de Paris ; anime le peuple à se défaire des politiques ; est secondé par les curés de S.-Cosme et de S.-André, 616. Prêche sur le péché contre le S.-Esprit, qu’il dit être celui du Béarnais et des politiques, 617. Crie aux armes ! veut qu’on commence à se jeter sur les politiques ; accuse le Béarnais d’avoir couché avec deux sœurs, 619. Corrige un peu ses sermons touchant ceux de la justice ; se déchaîne plus que jamais contre le Béarnais ; exhorte à le tuer, 622. L’accuse de manger tous les jours de la chair tout publiquement, 629. Sort de Paris après l’entrée du Roi ; sa frayeur le jour de la réduction de cette ville, XLVII, 18.

Guast (le capit. Christophe) est tué dans la ville de Casal par les Impériaux, XIX, 200.

Guast (Louis Bérenger Du), favori du Roi et tout dévoué à la Reine mère, adresse ses vœux à la reine de Navarre ; repoussé par cette princesse, il conçoit contre elle la haine