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des d’argent qu’il y fait, 164. Détails à ce sujet, 167. Le Roi se rend à Calais ; en nomme gouverneur M. de Thermes, 171. Fait faire secrètement en Allemagne une grande levée de pistoliers, 173, et de gens de guerre dans la Guyenne et autres provinces éloignées, 174. Célèbre à Paris le mariage du Dauphin avec Marie Stuart d’Écosse ; noms des prélats et seigneurs du royaume qui y assistent, 175. Passe la revue de son armée à Pierrepont, 205. Célèbre à Paris le mariage de Charles, duc de Lorraine, avec madame Claude, sa seconde fille, 225. Fêtes à cette occasion, 226. (Comm. de Rabutin.) — Mesures que prend le Roi, après la bataille de Saint-Quentin, pour la sûreté du royaume, 479. Tient un conseil, dans lequel il se décide à rester à Paris, 486. Fait la paix avec le roi d’Espagne ; meurt d’un coup reçu dans un tournoi, 493. (La Chastre.) — Permet au commencement de son règne le duel entre Jarnac et La Chasteigneraye ; ce qu’on interprète à sinistre présage, XLV, 52. Il est tué en courant en lice par Montgommery ; vers faits sur lui, 53. (L’Estoile.)

Henri III, duc d’Anjou, est nommé lieutenant général, XX, 128. Va camper près de Chartres avec l’armée royale, 130. Marche vers le Poitou, 132. Remporte la victoire de Jarnac, 133. Fait lever le siége de Poitiers ; gagne la bataille de Montcontour ; au lieu de poursuivre l’ennemi, s’arrête au siége de Saint-Jean-d’Angely, 137. Met le siége devant La Rochelle, 163. Est élu roi de Pologne, 166. Son peu d’empressement pour accepter cette couronne ; se met en route, laissant la conduite de ses affaires à Cheverny son chancelier, 167. Voit en Lorraine Louise de Vaudemont, qui lui fait oublier la princesse de Condé ; arrive en Pologne, où il ne s’occupe que de ce qui se passe en France, 168. À la nouvelle de la mort de Charles IX, il prend le nom de Henri III, quitte son palais la nuit, et se rend à Venise, 176. Rend au duc de Savoie les places du Piémont restées à la France par le traité de Cateau-Cambresis, se réservant le marquisat de Saluces ; repousse la médiation de Montmorency-Damville ; sa conduite peu habile inspire les plus vives inquiétudes ; il entre en France, comble de bontés le duc d’Alençon et le roi de Navarre, 177, mais continue de les faire garder à vue ; mêle la mollesse et les plaisirs aux pratiques de dévotion les plus minutieuses ; déclare qu’il veut épouser Louise de Vaudemont, nièce du duc de Lorraine ; son mariage et son sacre ont lieu en même temps, 178. Sa conduite contribue aux succès de la Ligue naissante ; il s’entoure de favoris, prodigue ses trésors, se livre à des amusemens puérils et scandaleux, 183. Joint l’hypocrisie à ses vices ; entame sans succès des négociations avec le roi de Navarre ; pressé par les États réunis à Blois, il signe l’acte de la Ligue ; demande une somme énorme pour lever des armées, 184. Flatte le duc d’Alençon de l’espoir d’épouser la reine d’Angleterre ; lui confie le commandement d’une armée destinée à combattre le roi de Navarre ; fait avec les protestans un traité moins avantageux pour eux que celui de l’année précédente, 185. Fait embaumer les têtes de ses trois favoris S.-Mesgrin, Caylus et Maugiron, assassinés ; leur fait élever des monumens magnifiques, 188. Institue l’ordre du S.-Esprit pour remplacer celui de Saint-Michel ; rend la célèbre ordonnance de Blois, qui fixe principalement les doctrines relativement à quelques décrets du concile de Trente, 190. Flétrit de la manière la plus odieuse la réputation de sa sœur ; écrit au roi de Navarre qu’elle est sensible aux empressemens du vicomte de Turenne, 191. Forme le projet de donner le duc de Joyeuse pour chef à la Ligue, 193. Prend la résolution de combattre la Ligue sans le secours des protestans ; formation du comité des Seize à Paris ; averti par le lieu-