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tous deux s’avancent vers Paris, arrivent à S.-Cloud, et mettent le siége devant la capitale ; état de désordre où est cette ville, 226. Reçoit les derniers soupirs de Henri III, auquel il donne les regrets les plus généreux, 229. Est reconnu par son armée et par les seigneurs qui n’ont point abandonné son prédécesseur ; motifs qui lui font suspendre le dessein qu’il a conçu d’embrasser la religion catholique ; il envoie à Rome le duc de Luxembourg pour éclairer Sixte-Quint sur la véritable situation de la France ; lie des relations avec Villeroy et Jeannin ; fait prier le premier de venir le trouver au bois de Boulogne, 232. Perdant l’espoir de réduire Paris, il part pour Dieppe, où il espère recevoir des secours d’Élisabeth ; bat le duc de Mayenne près d’Arques ; reparoît sous les murs de Paris, s’empare des faubourgs de cette ville ; sépare son armée et va à Tours, où sont ses ministres, 234. Il y apprend par de Thou que le sénat de Venise l’a reconnu, que le duc de Florence témoigne le désir de lui donner sa nièce en mariage ; il confie à d’Ossat les négociations relatives à sa conversion, 235. Charge de Thou de surveiller le tiers-parti ; va mettre le siége devant Dreux, 237. Présente la bataille au duc de Mayenne dans la plaine d’Ivry ; remporte la victoire ; ses paroles au maréchal de Biron, 238. Pourquoi il ne peut profiter de sa victoire ; charge Duplessis-Mornay d’entamer une nouvelle négociation avec Villeroy, 239. Se décide à faire le blocus de Paris ; comment cette ville est disposée à supporter les calamités les plus terribles, 240. Famine qu’elle éprouve, 241. Le Roi s’attache le chancelier de Cheverny, 242. Attaque et prend les faubourgs de Paris, 244. Accorde des saufs-conduits aux femmes et aux enfans qui veulent en sortir ; fixe pour quelque temps son séjour à Senlis ; donne à son gouvernement une forme régulière, 245. Forme sur Paris une entreprise qui échoue, 248. Assiége Chartres, qui se rend enfin par capitulation ; se fixe à Mantes, où il fait venir le cardinal de Vendôme ; remet en vigueur l’édit de tolérance rendu par Henri III, 249. Entreprend le siége de Rouen, 255. Pleure la mort de La Noue, 256. Sa patience envers ses généraux ; est plus maître de sa colère que de ses plaisirs ; est blessé près d’Aumale en combattant le duc de Parme ; force la ville d’Épernay à capituler, 257. Intercepte des lettres de Philippe II, où l’on découvre le dessein d’ôter à Mayenne la conduite des affaires, et les fait passer à ce prince, 258. Fait donner avis à l’assemblée de Suresne qu’il ne tardera plus à se faire instruire ; écrit en même temps à tous les prélats du royaume pour les prier de l’aider de leurs conseils, 266. S’empare de la ville de Dreux ; fait reprendre les négociations ; se rend à S.-Denis, où il fait une abjuration solennelle, 269. N’oppose aux diatribes des Seize que la patience et la modération, 270. S’établit à Fontainebleau, où il continue les négociations ; déclare aux ligueurs qu’au bout d’un mois il soumettra par la force ses sujets rebelles, s’ils ne se soumettent pas d’eux-mêmes, 271. Se fait sacrer à Chartres, 272. Intercepte les lettres de Mayenne à Philippe II, les envoie au roi d’Espagne dans l’espoir de pénétrer ses secrets ; il en charge son porte-manteau Lavarenne, 273. Parvient à gagner Brissac, gouverneur de Paris, 274. Entre dans Paris, au milieu des plus vives acclamations ; se rend à la cathédrale ; ses paroles à l’archidiacre de Dreux, 276. Prend possession du Louvre, où il reçoit les hommages de tous les corps ; visite la duchesse de Montpensier, à laquelle il donne des marques de bonté propres à la rassurer ; montre la même indulgence pour le légat et les ambassadeurs espagnols, 277. (Introd.)

Réflexions sur le gouvernement