Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/307

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Pousse le comte de Bretagne à la révolte, 54. Détermine son fils le roi d’Angleterre à passer de nouveau en France, 71. Reproche à son mari de s’être laissé intimider par le Roi ; essaie de faire empoisonner Louis IX, 72. De dépit de n’avoir pu réussir, veut se donner la mort ; tombe dans une maladie grave ; devient en horreur aux Français, qui changent son nom en celui de Jézabel ; va recevoir le roi d’Angleterre, qui débarque à Royan ; l’encourage et le trompe par ses conseils, 73. Vient à Vendôme se jeter aux pieds de Louis IX, qui paroit ignorer son crime, 75.

Isabelle, fille de Philippe-le-Bel, femme d’Édouard II, roi d’Angleterre, et sœur de Charles-le-Bel, encourage les mécontens, que les excès des favoris du Roi révoltoient, IV, 78. Passe en France, et obtient de son frère que la Guyenne sera donnée au jeune Édouard ; refuse obstinément de retourner en Angleterre ; se réfugie dans le Hainaut, 79. Débarque avec des troupes en Angleterre ; assiége Édouard et son favori dans Bristol ; s’empare du pouvoir, qu’elle abandonne à son amant Mortimer, 80. Est reléguée en prison par son fils, et y meurt, 81.

Isabelle de Bavière vient à Amiens sous prétexte d’un pélerinage, et devient l’épouse du Roi, VI, 203. Sa beauté, son caractère ; décerne les prix dans un tournoi, 218. Montre beaucoup de goût pour son beau-frère, 219. Fait une entrée solennelle à Paris ; détails sur cette pompeuse cérémonie, 220. Sa conduite envers le Roi malade, 234. Devient un objet de haine et de mépris, 235. Continue d’afficher ses relations avec le duc d’Orléans ; vit avec Valentine dans une intimité apparente, 252. Fait décider qu’un grand conseil sera chargé du gouvernement de l’État, et que si le Roi meurt, l’autorité sera confiée à la Reine jusqu’à la majorité de son fils, 255. Consternée en apprenant l’assassinat du duc d’Orléans, elle se fait transporter auprès de son époux ; délibère sur les moyens de conserver sa puissance, 269. Profite d’un accès qui fait craindre pour la vie du Roi, pour s’emparer du pouvoir ; écarte Valentine ; fait déclarer dans un lit de justice que si le Roi mouroit, elle seroit à la tête du gouvernement, 272. Aidée du duc de Bretagne, enlève le Dauphin et se retire à Melun, 275. Assemble des troupes, 277. Entre dans Paris ; réunit un grand conseil, où il est déclaré au nom du Roi que l’autorité lui est remise, ainsi qu’au Dauphin, le Roi empêché ou absent, 278. Son découragement en apprenant la victoire du duc de Bourgogne sur les Liégeois, et les cris des Parisiens qui demandent son retour, 279. Va s’établir à Tours, où elle fait conduire secrètement le Roi, 280. Après la solennité de Chartres retourne à Paris, 282. Se retire à Melun avec le Dauphin, 283. Fait de foibles efforts pour sauver Montaigu, 285. Offre sa médiation, qui est acceptée, puis méprisée, 291. Veut se mettre à la tête des affaires, mais en est empêchée par le duc de Berri, 293. Irritée de l’enlèvement de son trésor, se rapproche du parti bourguignon, 299. Proteste vainement contre la violence que lui font les factieux, 308. Favorise secrètement le parti des princes, 312. Se fait transporter à Paris en litière, 323. Instruit les princes du danger qu’ils courent, 326. Prend la résolution de faire revenir le dauphin Jean, 328. Se retire dans le château de Vincennes ; y tient une cour brillante ; se livre à tous les raffinemens du luxe et de la volupté, 329. Luxe de cette cour décrit par Juvénal des Ursins ; elle est reléguée à Tours, 330, et délivrée par le duc de Bourgogne ; vient à Amiens et se déclare régente, 334. Déclare qu’elle n’entrera point dans Paris tant que le connétable et ses partisans existeront ; ces paroles deviennent le signal des massacres, 340. Fait une entrée triomphante