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prisonnier, le plonge peu après dans un cachot, et lui fait brûler les yeux, 487. Donne sa fille Hélène au fils de Vatace ; se ligue avec lui, 489. Envahit le nord de la Thrace, et vient assiéger Constantinople, 490. Est battu, 491. Se détache de Vatace ; assiége inutilement Tzurulum avec les Français ; renoue avec Vatace, 494. Épouse la fille de Théodore d’Épire ; remet ce prince en liberté ; favorise secrètement ses desseins, 495. Sa mort, 499.

Jean, comte de Mâcon, se croise en faveur du jeune Baudouin, I, 493.

Jean d’Orléans, chevalier, se noie en passant le gué du Thanis, II, 240.

Jean-Le-Bon, comte de Soissons, défend avec Joinville un petit pont contre les Turcs, pour empêcher que le Roi ne soit assailli de tous côtés, II, 249. Plaisante sur les Turcs, 251. Est mis dans une galère avec d’autres seigneurs prisonniers pour être conduit à Damiette, 292. Va parler aux émirs pour savoir d’eux les nouvelles conditions du traité, 297. Retourne en France, 305.

Jean de Parme, général des franciscains ; on lui attribue un ouvrage rempli de rêveries mystiques et d’erreurs graves, lequel fait éclater une querelle entre les réguliers et les séculiers, II, 132.

Jean de Bazoches, évêque de Soissons, fait la cérémonie du sacre de Louis IX, II, 30.

Jean de Brienne, roi de Jérusalem, assiste au sacre de Louis IX, II, 30.

Jean XXII, pape, détourne Philippe-le-Long du projet d’une croisade, IV, 77. Sollicite Charles-le-Bel d’envoyer une flotte au secours des chrétiens d’Arménie, 78. Se fait autoriser à lever en France des décimes, 81. Est déposé par Louis de Bavière, 94.

Jean, surnommé Sans-Terre, roi d’Angleterre, quatr. fils de Henri II, remue contre son frère Richard absent ; négocie avec le roi de France, IV, 40. Lui cède une partie de la Normandie ; consent même à lui rendre hommage de la couronne d’Angleterre, 41. Trahit Philippe ; se réconcilie avec Richard ; revendique le trône après sa mort, 43. Est reconnu en Angleterre ; fait la guerre à la France ; demande la paix ; à quelle condition il l’obtient ; enlève Isabelle d’Angoulême au moment où elle alloit se marier avec le comte de La Marche ; veut dépouiller ce comte de son fief ; a une entrevue avec le roi de France ; promet satisfaction au comte, et ne tient pas parole, 44. Fait assassiner Arthur ; est ajourné à comparoître devant la cour des pairs ; n’ose s’y rendre ; est condamné à mort comme parricide, 45. A recours au Pape ; obtient une trève ; remet ses États au Saint-Siége, 46. Se ligue avec l’empereur Othon ; descend à La Rochelle ; est défait et s’enferme dans Parthenay, 48. Obtient une trève de cinq ans et retourne en Angleterre, 49. Est obligé par les barons de signer la grande charte, puis cherche à s’y soustraire par la ruse et par la force ; est déclaré déchu du trône ; sa mort, 50.

Jean II, roi de France, fils aîné de Philippe de Valois, est envoyé, n’étant encore que duc de Normandie, à la tête d’une armée en Bretagne ; assiége Nantes ; fait prisonnier le comte de Montfort et l’envoie à Paris, IV, 104. Rétablit les affaires dans la Guyenne, 107. Succède à son père dans la force de l’âge, 118. Aggrave les maux de la France ; fait arrêter et décapiter le comte d’Eu, 119. Suites funestes de cette exécution ; institue l’ordre de l’Étoile, et l’avilit dès son origine, 120. Ne peut se venger de la prise de Guines, dont Édouard s’empare pendant la trève, 121. Son traité honteux avec Charles de Navarre, 123. Pardonne à son fils Charles, trompé par le roi de Navarre ; sa prudence en cette occasion, 124. Convoque les États généraux, 125. Est obligé de souscrire à leurs délibérations,