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à prêcher, et attire à ses sermons une foule d’auditeurs, 382. (Mém. de Cheverny.) — Quitte l’habit de capucin par dispense du Pape, et est déclaré gouverneur de Languedoc pour la Ligue, XLI, 130. Se soumet au Roi, de qui il obtient un édit particulier pour lui et pour la ville de Toulouse, XLIII, 252. (Mém. de Cayet.) — Épouse à petit bruit Catherine de La Valette, XLV, 222. Après la mort de sa femme, il se fait capucin, 336. Va nu-pieds à Chartres avec 35 capucins trouver le Roi, 364. Fait une trève en Languedoc ; vers sur sa métamorphose, XLVI, 328. Rentre au couvent, d’où il est sorti pour commander les troupes de la Ligue, XLVII, 244. Motifs de sa nouvelle retraite, 245. Il meurt en revenant de Rome, XLVIII, 180. Son enterrement, 262. (L’Estoile.)

Joyeuse (Ant.-Scipion, duc de), fils du maréchal de ce nom, chef des ligueurs dans le Languedoc, est défait en assiégeant Villemur ; se noie dans le Tarn en fuyant, XXXVI, 215. (Cheverny.) — Voir aussi, sur le siége de Villemur et la défaite du duc, XLI, 119 et suiv. (Mém. de Cayet.) — Sonnet fait sur lui, XLVI, 284. (L’Estoile.)

Joyeuse (le duc de) livre bataille au roi de Navarre ; est tué dans le combat, XX, 202. (Introduct.) — Reprend Pésenas sur les huguenots, la forteresse de Maguelone, et va mettre le siége devant Montpellier, XXXIII, 228. (Mém. de Castelnau.) — Lieutenant général en Languedoc, tient une assemblée des États à Montpellier, et fait cesser les prières publiques des protestans, XXXIV, 343. Fait saisir un de leurs ministres à Béziers, 344. Lève des troupes ; passe l’Hérault, 351. Prend Montagnac ; livre combat au baron de Crussol ; défait sa troupe, 352. Convient avec lui d’une suspension d’armes, 353. Se présente devant Montpellier, qu’il n’ose attaquer, 357. Met le siége devant Agde ; est forcé de le lever, 359. Défend le fort Saint-Pierre de Montpellier contre le baron d’Acier, chef des protestans, 368. Est obligé de se retirer, 369. Assiége et prend Aramon, 372. Entre à Montpellier ; y remet en charge les consuls catholiques et fait cesser les prêches, 374. Prend Marvejols ; est tué à la bataille de Coutras, 396. (Mém. de Philippi.) — Reprend S.-Maixant, Maillezais ; défait deux régimens du roi de Navarre, XXXVI, 95. Est tué à la bataille de Coutras, 97. (Cheverny.) — Chasse les huguenots de Meruèges, XXXVIII, 300. Défait quelques troupes du roi de Navarre en Poitou ; y reprend plusieurs places, 318. Est tué à la bataille de Coutras, 336. (Mém. de Cayet.) — Se jette dans le Gévaudan ; s’empare de Malzyjon ; assiége Marvejols, XLIII, 466 ; la prend par capitulation, 467. Assiége et emporte le château de Peyre, 469 ; et celui d’Eyssève, 470. (S.-Auban.) — Est blessé au siége de La Fère, XLV, 202. Vient au parlement faire publier les lettres d’érection du vicomté de Joyeuse en duché-pairie, 215. Son mariage avec Marguer. de Lorraine est célébré avec une grande pompe, 216. Lice et combats au jardin du Louvre, 221. Il fait au parlement le serment d’amiral de France, 234. Est envoyé à Rome pour y faire quatre demandes au Pape, 261. Rend au Roi la réponse du Pape à ces quatre demandes, 266. Défait 500 huguenots près S.-Maixant ; leur fait couper la gorge, contre la capitulation ; vers faits contre lui, 333. Est tué à la bataille de Coutras avec son troisième frère, 340. Son corps est apporté à Paris ; le Roi lui fait faire un pompeux service, 357. (L’Estoile.)

Juan (don) d’Autriche reçoit à Namur la reine de Navarre ; détails sur cette réception, XXXVII, 115 ; XLV, 155.

Jugemens (les) rendus par les parlemens avoient différens noms, suivant la nature des décisions. Les jugemens proprement dits étoient ceux qui se prononçoient sur pro-