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L’Hospital (le chancelier), dans l’espoir de rapprocher les deux partis qui divisent l’État, convoque une assemblée de notables à Fontainebleau ; il essaie de calmer l’effervescence qu’y fait naître la proposition de Coligny, XX, 91. Fait convoquer les États à Orléans, 92. Publie un édit qui dérobe les protestans aux persécutions, et indique une conférence entre les évêques et les ministres de la réforme, 97. Colloque de Poissy, 98. Malgré l’opposition des parlemens, il fait publier l’édit qui permet aux protestans de célébrer publiquement leur culte hors des villes, 100. Donne tort aux catholiques dans le massacre de Vassy, 103. Fait rendre à Roussillon, en Dauphiné, l’édit qui fixe le commencement de l’année au premier janvier, 117. Fait rendre deux ordonnances à Moulins, l’une sur le domaine, l’autre sur la réformation de la justice, 120. Son obstination à ne pas croire aux complots des protestans, 124. Se démet de la place de chancelier, 132. (Introd.) — Dans sa harangue à l’ouverture des États d’Orléans, il s’élève contre les abus qui se commettent en tous états, surtout dans celui du clergé, XXXIII, 134. Son discours au colloque de Poissy, 147. Il contribue plus que les autres ministres à la paix de 1568 ; publie sur la nécessité de la faire un écrit dont les théories ne pouvoient s’appliquer aux circonstances, 423. (Castelnau.) — Dans un conseil tenu à Monceaux défend les protestans, et propose d’envoyer l’amiral au devant des Suisses pour les empêcher d’avancer, XXXV, 57. (Mém. du duc de Bouillon.) — Fait des vers sur la bataille de Dreux, XLV, 58. (L’Estoile.)

L’Hospital (la chancel. de) abjure la religion protestante, et va à la messe, XLV, 303.

L’Hospital (Michel Hurault de), petit-fils du chancelier de L’Hospital, conseiller au parlement, publie des écrits au sujet des troubles de France ; est nommé membre de la commission destinée à remplacer la chambre de justice de Bordeaux, XXXVII, 291.

L’Hospital (Paul Hurault de), archevêque d’Aix, prêchant le carême à S.-André, scandalise la paroisse d’Ablon pour avoir dit qu’on y chante de vilaines chansons, XLVII, 432.

L’Huilier, maître des requêtes, est nommé du conseil général de l’Union, XX, 222. Se distingue parmi les partisans les plus zélés de la cause royale, 259. Est désigné pour prevôt des marchands, 261. (Introd.) — Présente à Henri IV les clefs de cette ville, XLII, 196. (Cayet.) — Est nommé prevôt des marchands nonobstant le duc de Mayenne, XLVI, 292. Sa réponse aux Seize qui lui demandent de parler au duc de Féria pour leurs rentes de la ville, 354. Sa réponse aux reproches que viennent lui faire les quarteniers de Paris, 583. Il leur jure qu’il n’est ni ne veut être Espagnol, non plus que M. de Mayenne, 584. Son différend avec le cardinal Pellevé, 587. Il présente les clefs de Paris au Roi, XLVII, 20. (L’Estoile.).

Liancourt (M. de), mestre de camp du régiment de Picardie, force les barricades de Sommières, et contraint cette place à capituler, L, 541.

Liberati (François), mathématicien, est pendu pour avoir écrit des lettres au Roi, XLVI, 223.

Liberta (le capit. Pierre) entreprend de remettre Marseille sous l’autorité du Roi ; comment il exécute cette entreprise, XLIII, 208 et suiv. Après la réduction de cette ville est nommé viguier perpétuel, 216.

Licarrague (Jean de), ministre protestant de l’église de la bastide de Clarence, traduit par ordre de la reine Jeanne le catéchisme et le Nouveau Testament en langue basque, XXXVII, 306.

Lichaux (le capit.) est tué au siége de Dronier, XXIX, 134.

Liennard, commandeur de Rhodes, espagnol, est tué dans une cas-