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ennemis par ses vacillations et ses changemens dans l’administration, 275. Excite les murmures du peuple par son despotisme, 276, et par des exécutions sanglantes ; fait quelques réglemens utiles pour le commerce et pour la discipline des gens de guerre ; cherche à se populariser, 277. La conspiration fait des progrès rapides parmi les trois ordres de l’État ; quel en est le signe de ralliement, 278. Le Roi ouvre enfin les yeux sur sa position, 279. Son habileté dans les circonstances les plus désespérées, 280. Publie contre les princes ligués une déclaration qui ne produit presque aucun effet ; envoie René, roi de Sicile, auprès du duc de Berri, 281. Répond d’une manière évasive aux propositions qu’il lui rapporte, 282. Texte de cette réponse rapporté par l’abbé Legrand, 313. Appelle auprès de lui le duc de Bourbon et le comte d’Armagnac ; réponse qu’il en reçoit, 282. Se dirige avec 14,000 hommes contre le premier, le surprend, culbute ses troupes, et le force à implorer sa clémence ; accorde une trève au comte d’Armagnac et au duc de Nemours, 283. Fait approvisionner et fortifier Paris, et remercier les habitans de leur dévoûment ; s’engage à y aller lui-même avant 15 jours, 287. Rencontre à Montlhéry le comte de Charolois, 288. (Introd.)

Il tient conseil, et délibère de ne point combattre, mais de se mettre dans Paris, 355. Détails sur ce qui amena la bataille de Montlhéry, et sur la bataille elle-même, 358. Le Roi se retire à Corbeil, 368. Se porte en Normandie, laissant une partie de ses troupes aux environs de Paris, 375. Revient dans cette ville, rompt les conférences commencées entre l’évêque de Paris et le comte de Dunois ; encourage les habitans, 391. Évite d’en venir à une bataille, 399. Sa simplicité dans ses paroles et dans ses habits, son goût pour les gens de moyen état, 402. Anecdote relative à un bourgeois qu’il a fait gentilhomme ; prête l’oreille à tout le monde ; connoît une infinité de personnes de tout pays, 403. Ses grandes largesses envers ceux qu’il veut gagner, sa mesquinerie envers les gens attachés à son service, 404. Escarmouches entre la garnison de Paris et les troupes des princes confédérés, 406. Chardons pris pour des lances, 409. Louis continue de négocier avec le comte de Charolois ; prétentions des princes, 410. Se rend au camp ennemi, 411. Son entrevue avec le comte de Charolois, 412. Conventions préliminaires au traité de Conflans, 413. Le Roi retourne à Paris, 414. Revient au camp annoncer au comte de Charolois que la Normandie a prêté serment d’obéissance au duc de Berri, 419. Paix conclue, 420. Revient une troisième fois au camp, visite tous les corps, excepté celui du maréchal de Bourgogne ; se rend au château de Vincennes, où se trouvent tous les princes, 423. Accompagne le comte de Charolois jusqu’à Villiers-le-Bel, 424. Conclut avec lui un traité particulier qui n’eut point d’exécution ; leur séparation, 425. Conclut à Caen un traité avec le duc de Bretagne ; reprend sur son frère tout le duché de Normandie, 428. Essaie de détacher Charles, duc de Bourgogne, de son alliance avec le duc de Bretagne, 440. Sur la nouvelle que le duc d’Alençon et le duc de Berri se sont emparés avec le duc de Bretagne de plusieurs villes de Normandie, se met en marche, reprend ces places, entre en Bretagne ; traite ensuite avec les princes, et se rend à Compiègne, 463. Messages entre lui et le duc de Bourgogne ; arrangement qui se fait entre eux ; le Roi désire une entrevue à Peronne, 465. Détails à ce sujet, 466. Lettre du duc au Roi pour lui servir de sauf-conduit ; Louis se rend sans gardes dans cette ville, accompagné seulement du duc de Bourbon, du cardinal son frère et du comte de S.-Paul, 467. Ses craintes en appre-