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momens ; sa présence d’esprit, ses conseils sur le gouvernement, 398. Ses défiances, 400. Ses prisons, ses cages de fer, 402. S’étoit fait à lui-même une prison de sa maison du Plessis, 403. Meurt un samedi comme il l’avoit désiré, après avoir ordonné de sa sépulture ; il ne fut jamais sans peine et sans souci ; la chasse et les oiseaux furent ses seuls plaisirs, 406. La vie de ce prince est une preuve continuelle des misères auxquelles les hommes, et surtout les grands, sont sujets, 407. Autres preuves tirées de la vie de Charles-le-Téméraire, 410 ; du roi Édouard, 412 ; de Mathias, roi de Hongrie, 414 ; de Mahomet II, princes qui ont vécu du temps de l’auteur, 417. Conclusions, que les grands et ceux d’un état moyen devroient se donner moins de peines, et craindre davantage d’offenser Dieu et de persécuter les peuples, 420. (Mém. de Comines.)

Entrée de Louis XI à Paris ; détails sur cette entrée, XIII, 260. Le Roi se retire vers Angers avec le roi de Sicile et le comte du Maine ; puis retourne en Berri, laissant ces deux princes pour défendre la Normandie contre le duc de Bretagne, 268. Se rend en Bourbonnais, où il prend d’assaut S.-Amant et son château, et par composition la ville de Montluçon ; écrit aux bourgeois de Paris pour les remercier de leur zèle et les prier de continuer à lui être fidèles, 269. Se rend à S.-Poursain, où la duchesse de Bourbon sa sœur vient le trouver pour rétablir la paix entre lui et son mari, 271. Met le siége devant Riom en Auvergne, 274. Envoie à Paris Jean de Harlay, son chevalier du guet, annoncer l’accord qu’il a fait avec les ducs de Bourbon, de Nemours, et les sires d’Armagnac et d’Albret, 275. Promesses faites par cet accord de la part de ces quatre seigneurs, 276. Se rend près de Montlhéry, y livre bataille, 282. Revient à Corbeil, 285. Entre à Paris ; ordonne un emprunt pour payer ses troupes, 287. Envoie des gens de guerre à Melun, Montereau, Sens, etc., pour les garder contre les Bourguignons ; confirme les priviléges des habitans de Paris ; fait remise du quart de la taxe sur le vin ; abolit certaines impositions, 290. Revient à Paris, 300. Envoie des troupes, et fait des dispositions pour empêcher les Bourguignons de faire un pont sur la rivière devant Conflans, 303. Nomme pour négocier avec les Bourguignons le comte du Maine, le seign. de Pressigny et Jean Dauvet, président au parlement de Toulouse, 304. Donne pour otage aux princes ligués le comte du Maine, et retient le comte de S.-Paul, 307. Sa réponse à Pierre Beron, procureur au Châtelet, 308. Est forcé de donner la Normandie au duc de Berri, 318. Se rend à Conflans auprès du comte de Charolois, 321. Averti qu’on veut attenter à sa personne, ordonne qu’on fasse grand guet dans Paris ; soupe à l’hôtel de P. d’Ermenonville ; noms des seigneurs, dames et bourgeoises qui assistent à ce souper, 326. Se rend au bois de Vincennes auprès des princes ; reçoit l’hommage du duc de Berri pour le duché de Normandie, 328. Soupe à l’hôtel-de-ville de Paris, où il renouvelle aux bourgeois les témoignages de sa satisfaction pour leur conduite, et leur promet de ne jamais leur ôter leurs priviléges ; confirme dans la charge de prevôt des marchands le sire de Beine, 329. Fiance sa fille naturelle au bâtard de Bourbon, 330. Son discours aux présidens du parlement ; nomme premier président Jean Dauvet à la place du président de Nanterre, qu’il révoque ; rend l’office de chancelier de France à Juvénal des Ursins ; nomme maître des requêtes ordinaire de son hôtel Regnault des Dormans ; fait d’autres nominations et se rend à Orléans, 331. Y fait plusieurs ordonnances et réglemens ; se rend en Normandie, y prend plusieurs places, 333. Entre dans Louviers, qui