Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/373

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

nommé Fradin occasionnent dans Paris, 74. Conclut une trève d’un an avec Maximilien d’Autriche et les Flamands, 77. Fait divers dons à plusieurs églises ; ordonne entre autres une grande grille d’argent pour mettre autour de la châsse de saint Martin de Tours, 78. Convoque à Orléans une grande assemblée du clergé pour l’affaire de la pragmatique sanction ; ordonne à Paris des processions générales pour remercier Dieu de la paix et amitié qui règnent entre lui et le roi de Castille, 79. Fait pendre 50 prisonniers allemands, en représailles du meurtre commis sur la personne du capitaine Le Cadet de Remonnet, 90. Ordonne des poursuites contre le duc de Bourbon, dont plusieurs officiers sont arrêtés et long-temps détenus, ensuite renvoyés par arrêt du parlement, 91. Conclut une trève de 7 mois avec le duc d’Autriche, 92. Continue celle d’Angleterre ; tombe dangereusement malade, 96. Fait construire au Pont-de-l’Arche un camp de bois propre à contenir un certain nombre de gens de guerre ; va le visiter, 97. Donne différentes sommes aux églises, et fait de grandes fondations pour le recouvrement de sa santé, 99. Fait un pélerinage à S.-Claude ; nomme le seigneur de Beaujeu son lieutenant général pour tout le royaume pendant son voyage, 100. Revient de S.-Claude, et fait une neuvaine à la sainte Vierge, 103. Reçoit à Cléry une ambassade des Flamands, qui a pour objet de traiter de paix, 104. Se rend fort malade à Amboise, où il donne à son fils ses dernières instructions, 107. Rassemble à S.-Côme, près de Tours, un grand nombre de joueurs d’instrumens, et plusieurs dévots et ermites, 108. Reçoit à Tours les ambassadeurs flamands qui viennent pour conclure la paix ; honneurs qu’il fait rendre partout où ils passent ; largesses qu’il leur fait lui-même, 110. Ordonne des prières dans l’église de S.-Denis pour obtenir que le vent de bise ne souffle point, 112. Procession qui s’y fait par tous les états de Paris, 114. Le Roi se fait apporter la sainte Ampoule de Reims, 115. Sa mort, 116. Est enterré à Notre-Dame de Cléry, d’après sa volonté dernière ; maux et injustices qu’il fit pendant son règne, et pourquoi, 117. Comment il fut craint et redouté, 118. (J. de Troyes.)

Louis XII, duc d’Orléans, beau-frère de Charles VIII, est envoyé à Gênes pour commander l’armée qui s’y rassemble ; son caractère, XIII, 25. Prend la ville de Novarre sur le duc de Milan, 110. Y est reçu avec joie par les guelfes et les gibelins, 111. Refuse de prendre Vigève Trecas, 117, et de livrer bataille à l’armée du duc de Milan, 118. Assiégé dans Novarre, demande du secours au Roi. 156. Disette qu’il y éprouve, 162. Il sort de cette place, 172. La garnison est conduite à Verceil ; état déplorable où elle se trouve, 174. Le duc conseille de livrer bataille, 176. Refuse de partir pour l’Italie, et fait manquer une belle entreprise contre le duc de Milan et le royaume de Naples, 202. Entre en possession du royaume ; fait peu de changement ; est sacré à Reims, 231. (Mém. de Comines.) — Son habileté à tous les exercices ; son caractère de franchise et de générosité, XIV, 131. Ses prétentions à la régence ; par qui elles sont appuyées, 132. Est nommé gouverneur de l’Île de France et de Champagne ; lie des correspondances avec Maximilien et le duc de Bretagne, 134. Fait déclarer aux États assemblés à Tours que lui et les comtes d’Angoulême et de Dunois renoncent aux pensions qu’ils tiennent du Roi, 137. Préside à la rédaction des doléances qui sont présentées par les États ; analyse de ces doléances, où l’on traite dans des chapitres différens de l’Église, de la noblesse, du tiers-état, de la justice et des finances, 139. Est nommé président du conseil du Roi, mais sans aucune autorité, 148. Irrité de