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Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/436

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éditeurs ont rendu à l’ouvrage de Montluc son ancien titre de Commentaire, et ont suivi l’ancienne édition originale de Millanges ; en quoi ils ont profité du travail des éditeurs de la première Collection ; ce qu’ils en ont retranché, 314. Épitaphes faites sur Montluc, 315. (Notice.)

Retiré du service à l’âge de 75 ans, il se décide à décrire les combats auxquels il s’est trouvé pendant 52 ans qu’il a commandé, rapportant à Dieu seul tout ce qu’il y a eu de bonheur, 322. Dans quel but il a écrit ses Commentaires, 323. Il les adresse aux capitaines ses compagnons ; il peut parler sans mentir de toutes les choses qui se sont passées devant lui ; a voulu faire connoître le nom de Montluc, 324. En commençant à porter l’enseigne, voulut se rendre sage par l’exemple de ceux qui faisoient des fautes ; se garantit du jeu, du vin et de l’avarice, vices contraires au service du Roi, 335. En quoi, 326. Prend Dieu à témoin qu’il n’a jamais fait de grands profits dans les charges qu’il a eues du Roi, 331. Preuves qu’il en apporte, 332. L’amour des femmes est un autre vice contre lequel un guerrier doit se mettre en garde, 333. Étant mis hors de page, il est pourvu d’une place d’archer dans la compagnie du duc Antoine de Lorraine, 334. Se rend à Milan à 17 ans ; M. de Lescun, maréchal de Foix, lui donne une place d’archer dans sa compagnie, 335. A cinq chevaux tués sous lui en divers combats, 336. Est fait prisonnier, puis délivré ; excuse M. de Lautrec de toute faute dans cette malheureuse campagne, 337. Entre dans les gens de pied, 338. Comment il sauve la gendarmerie française à S.-Jean-de-Luz, 341 ; et se sauve ensuite lui-même avec sa petite troupe, 346. Est félicité sur sa belle retraite par M. de Lautrec, 349. Est fait capitaine à l’âge de 20 ans, 351. Se rend comme volontaire à Marseille avec 5 ou 6 gentilshommes, 354. L’auteur raconte fort brièvement la levée du siége de cette ville par le connétable de Bourbon, l’entrée de l’armée française en Italie et à Milan, la bataille de Pavie ; cite les noms de ceux qui furent pris, ou tués ou blessés, 355 et suiv. Lui-même y est fait prisonnier, et relâché comme n’ayant pas de quoi payer rançon, 358. Est renvoyé en France, sans vivres ni moyen quelconque, 359. Revient en Languedoc, 360. Est chargé par M. de Lautrec de lever une compagnie de pied qu’il lui mène ; est blessé au siége du château de Vigève ; se fait porter après le camp dans une litière, 361. Assiste au siége de Capistrano ; entre dans la place ; est blessé en plusieurs endroits, 362. Danger qu’il y court de la vie, 363. La ville est prise et brûlée ; Montluc sauve l’honneur et la vie à 15 ou 20 femmes et filles ; est transporté à Ascoli, où M. de Lautrec lui envoie deux chirurgiens, 364. Refuse de se faire amputer le bras, 365. Est transporté à Termes-de-Bresse, où il reste deux mois et demi couché sur les reins, 366. Se fait mener au camp devant Naples ; son regret de n’avoir pu se trouver à la prise de Melphe et à la défaite du prince d’Orange ; comment il est accueilli par les grands de l’armée, entre autres par le comte Pedro de Navarre, qui lui fait donner un domaine de 1200 ducats de rente, 367. Du plus grand seigneur de la troupe, il se trouve à la fin le plus pauvre, par la perte du royaume de Naples, 368. Dangers qu’il court à la descente du prince de Navarre, 373. Éloge que font de lui le marquis de Lautrec et un gentilhomme de sa suite, 380. Il revient en France avec son bras en écharpe, 383. État médiocre où il trouve la maison de son père, 384. Est fait lieutenant de la légion du seigneur de Faudoas ; arrive à Marseille avec sa compagnie, 385. Noms des seigneurs qu’il y trouve, 386. Se charge d’exécuter le brû-