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Renaud de Boulogne ; donne à Philippe, oncle du Roi, une somme de 6,000 liv. ; se met à la tête de l’armée avec le Roi ; reçoit la soumission du comte Thibaut, 32. Traite avec les seigneurs ligués ; refuse de comprendre dans ce traité le roi d’Angleterre ; conclut quelque temps après une trève d’un an avec ce roi, sans faire mention des seigneurs français ; se lie avec l’empereur Frédéric II, qui promet de ne seconder ni la ligue des seigneurs français, ni l’ambition du roi d’Angleterre, 33. Profite de son ascendant sur le comte de Champagne pour connoître les projets des seigneurs confédérés ; est calomniée sur son intimité nécessaire avec le cardinal de S.-Ange, 34 ; danger qu’elle court aux environs d’Étampes ; se retire à Montlhéry, et revient à Paris aux applaudissemens de la multitude, 35. Marche contre Mauclerc, le surprend, et le force à demander la paix, 36. Conclut avec le comte de Toulouse un traité qu’on peut regarder comme un chef-d’œuvre de sa politique ; conditions de ce traité, 37. Marche avec le Roi au secours du comte Thibaut ; ordonne aux seigneurs d’évacuer la Champagne ; détache plusieurs de la ligue, 42. Assiége Bellesmes, 44. Prend Angers ; marche sur Ancenis et s’en empare, 45. Fait déclarer dans une assemblée de seigneurs et de prélats Mauclerc déchu de son fief et de la tutèle de ses enfans ; assiége Oudon, l’emporte d’assaut, et rase cette ville ; quitte la Bretagne, après y avoir laissé des troupes pour s’opposer aux Anglais ; convoque à Compiègne une assemblée des grands vassaux, qui confirme la condamnation portée contre Mauclerc, 46. Ses soins, au milieu des agitations, pour l’éducation de son fils, 47. Rebâtit l’abbaye de S.-Denis ; fonde celle de Royaumont ; réprime les usures exorbitantes des juifs, et leur défend toute espèce de prêt ; modifie l’ordonnance qui forçoit les personnes excommuniées par les évêques à se faire absoudre dans un terme fixé, sous peine de la saisie de leurs biens, 48. Fait saisir le temporel de quelques prélats coupables d’abus dans l’exercice des choses saintes, 49. Fait punir les auteurs des troubles causés par les écoliers de l’université, sans égard pour les priviléges de cette école ; sa réponse à un religieux qui ose lui reprocher une complaisance coupable pour les penchans du jeune Roi, 50. Rétablit l’université sur un nouveau plan ; adjoint les frères prêcheurs et mineurs aux professeurs séculiers, 51. Marie Louis IX, son fils, à Marguerite, fille aînée de Raymond Bérenger, comte de Provence, 52. Enfans de Blanche de Castille ; est accusée par les mécontens d’avoir fait empoisonner Philippe, comte de Boulogne, leur chef, 53. Irritée du manque de foi de Thibaut, le somme de lui remettre les places qu’il devoit livrer dans le cas où il marieroit sa fille contre le consentement du Roi, 54. Fait déclarer son fils majeur, et conserve la plus grande influence dans le gouvernement, 55. Sa tendresse pour son fils ne veut souffrir aucun partage, 82. Tente de détourner le Roi de son projet de croisade, 90. Discours qu’elle lui tient à ce sujet, 91. Est déclarée régente du royaume pendant l’absence de son fils ; l’accompagne jusqu’à Cluny, où elle lui fait de douloureux adieux, 100. Reçoit avec avidité toutes les nouvelles qui arrivent de l’armée des croisés, 117. À la nouvelle de la captivité du Roi, ordonne des armemens en France, 118. Envoie des troupes contre les pastoureaux ; refuse au roi d’Angleterre le passage en France ; sa mort, 119. (Tabl. du règ. de saint Louis.) — Met auprès du Roi toutes gens de religion, et lui fait entendre dimanches et fêtes la parole de Dieu, 190. Sa joie en apprenant que son fils est rappelé à la vie ; sa douleur en voyant qu’il porte la croix, 203. (Mem. de Joinville.)

Blancménil (le président), accusé par les Seize de trahir le parti