Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/90

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55,000 livres que le Roi veut faire sur les deniers qu’il lui envoie pour la solde des troupes, 343. Se plaint de ce que les gouverneurs de places, les capitaines et autres ne sont point portés sur l’état de paiement, et qu’on a oublié celui de la cour du parlement et chambre des comptes, 344. Répond à une lettre de M. de Savoie sur le fait des démolitions et restitutions des places, 346. Écrit en même temps à madame de Savoie, 348. Reçoit du roi François II une lettre par laquelle S. M. lui promet de reconnoître ses services ; sa réponse au Roi, 350. Sa lettre à la Reine-mère, 351. Remontrances adressées à LL. MM. et à MM. de Guise sur l’exécution du traité de paix, 352. Le maréchal annonce au Roi que toute l’Italie et les ennemis mêmes de S. M. s’étonnent qu’on accorde à M. de Savoie que les cinq places gardées par la France soient privées de leurs limites et juridictions ordinaires, 355. Nonobstant ses remontrances, le territoire de ces places est fixé à un mille italique de circonférence, 356. Il demande au Roi de lui accorder en un seul coup tout ce qui lui est nécessaire pour l’exécution de ses commandemens ; qu’autrement il sera forcé de tout quitter et de se retirer, 358. Sommaire de ses demandes, 359. Il se plaint au duc de Guise que dans la réduction générale de la gendarmerie, la sienne ait été comprise, et non celle des autres maréchaux, 365. Annonce au Roi le désordre des troupes licenciées, qui sont lasses d’attendre l’exécution des promesses de la cour, 367. Envoie quittances particulières des restitutions de places faites au roi d’Espagne, à M. de Savoie et au duc de Mantoue, 368. Se plaint de ce que lui et ceux qu’il recommande à la bienveillance du Roi sont à chaque instant bafoués, et demande son congé, 370. Sur l’ordre du Roi, il dresse un ample mémoire de toutes les choses que le maréchal juge nécessaires au bien des affaires, 371. Adresse de nouvelles plaintes au duc de Guise sur l’inexécution des promesses de la cour, 374. En adresse d’autres au cardinal de Lorraine, 378. Prévoit que le marquisat de Saluces excitera de longs démêlés entre la France et la Savoie, 385. Fait demander au conseil qu’on envoie quelque autre commander à sa place ; écrit à la Reine mère qu’il est résolu à se retirer, si dans trois semaines les paiemens ne lui sont envoyés, 386. Envoie le sieur Du Villars à la cour pour détruire les faux rapports du vidame de Chartres, 388. Adresse de vives remontrances sur le désappointement où se trouvent les gouverneurs de places, les capitaines, la cour du parlement et la chambre des comptes, dont le paiement est encore remis, 391. Envoie saluer à Nice le duc de Savoie ; sa conduite envers ce prince, 392. Relève la fausse assertion des ministres du duc de Savoie relative à la dace du teston qui se lève en Piémont, 397. Répond à un mémoire du même duc contenant des plaintes contre le maréchal, 401. Écrit lui-même à ce prince pour se plaindre des mauvais traitemens que les capitaines et soldats français éprouvent de la part de son capitaine de justice, 408. Supplie le Roi de lui envoyer un successeur, ou 30,000 liv. pour calmer un peu les souffrances des soldats, 411. Prie la Reine mère et le Roi de surseoir à sa nomination de gouverneur de Picardie jusqu’à ce qu’il soit de retour auprès de LL. MM. ; écrit en termes vifs et laconiques à MM. de Guise, qui n’ont pu trouver moyen de le secourir plus tôt, 413. Annonce au Roi la disette où se trouvent les habitans des cinq places conservées, et prie d’envoyer de Provence, Dauphiné et Lyonnais 10,000 sacs de blé, 414. Comment il apaise une sédition de la garnison de Turin ; fidélité des Suisses en cette occasion, 415. Il fait massacrer 40 à 50 soldats des compagnies