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— Lettre hardie du duc de Bouillon au Roi ; réponse ferme et vigoureuse de Sa Majesté. — M. le prince est gardé de plus près. — Boursier, un de ses chevau-légers, est condamné à mort pour avoir voulu tuer la Reine-mère. — M. le prince est conduit à la Bastille. — Affaires d’Italie. — Le maréchal de Lesdiguières va au secours du duc de Savoie. — Le duc de Nemours fait des levées contre lui. — Ses troupes sont mises en déroute. — Il termine par un accord ses différends avec le duc de Savoie. — Mort du président de Harlay. — Son caractère ferme, son intégrité. — Mort du cardinal de Gondy, ancienne créature de Catherine de Médicis.

LIVRE VIII. [1617]

Le Roi envoie des ambassadeurs en Angleterre, en Hollande et en Allemagne, pour éclairer ces puissances sur la conduite des princes révoltés. — Le duc de Nevers continue ses préparatifs de guerre. — Messieurs du Maine et de Bouillon adressent au Roi des lettres où ils témoignent leur mécontentement. — Réponse du Roi à M. du Maine. — Déclaration du Roi contre M. de Nevers. — Réponse des princes au nom de M. de Nevers. — Nouvelle déclaration du Roi contre eux. — Armées levées pour les soumettre. — Le comte d’Auvergne assure au Roi plusieurs places du Perche et du Maine. — Les huguenots s’assemblent à La Rochelle malgré le refus qui leur en a été fait. — Déclaration des princes contre le maréchal d’Ancre et ses adhérens. — Peu d’effet qu’elle produit dans l’esprit des peuples. — Un arrêt du conseil réunit tous les biens des princes au domaine du Roi. — Succès du duc de Guise contre les révoltés. — Pareils succès obtenus en Berri et au Nivernais par le maréchal de Montigny, et dans l’Île de France par le comte d’Auvergne. — Caractère du maréchal d’Ancre. — Comment il s’attira tant d’ennemis. — Son imprudence égale à son ambition. — Pourquoi il devient l’ennemi de Richelieu. — Celui-ci veut par deux fois se retirer des affaires ; la Reine-mère le retient. — Le maréchal d’Ancre forme le dessein de se remettre en possession de la citadelle d’Amiens. — Par quels moyens M. de Luynes aigrit l’esprit du Roi contre le maréchal, et le porte enfin à le faire arrêter. — Le baron de Vitry tue le maréchal. — Le Roi écrit dans les provinces pour calmer les esprits et annoncer qu’il veut prendre en main l’administration de ses États, à l’exclusion de tout autre. — Richelieu paroît au Louvre devant le Roi, en reçoit des paroles obligeantes, et par son ordre assiste au conseil. — Barbin est gardé chez lui. — La maréchale d’Ancre est arrêtée. — Le baron de Vitry est fait maréchal de France. — Opinion de l’auteur sur l’assassinat du maréchal d’Ancre. — Le corps du maréchal est exhumé par la populace qui l’accable d’outrages. — Présence d’esprit de Richelieu qui le sauve du danger qu’il court en passant le Pont-Neuf. — Le baron de Vitry est pourvu de l’office de conseiller au Parlement. — Le Roi remet en charge tous les anciens officiers chassés