— Lettre hardie du duc de Bouillon au Roi ; réponse ferme et vigoureuse de Sa Majesté. — M. le prince est gardé de plus près. — Boursier, un de ses chevau-légers, est condamné à mort pour avoir voulu tuer la Reine-mère. — M. le prince est conduit à la Bastille. — Affaires d’Italie. — Le maréchal de Lesdiguières va au secours du duc de Savoie. — Le duc de Nemours fait des levées contre lui. — Ses troupes sont mises en déroute. — Il termine par un accord ses différends avec le duc de Savoie. — Mort du président de Harlay. — Son caractère ferme, son intégrité. — Mort du cardinal de Gondy, ancienne créature de Catherine de Médicis.
Le Roi envoie des ambassadeurs en Angleterre, en Hollande et en Allemagne, pour éclairer ces puissances sur la conduite des princes révoltés. — Le duc de Nevers continue ses préparatifs de guerre. — Messieurs du Maine et de Bouillon adressent au Roi des lettres où ils témoignent leur mécontentement. — Réponse du Roi à M. du Maine. — Déclaration du Roi contre M. de Nevers. — Réponse des princes au nom de M. de Nevers. — Nouvelle déclaration du Roi contre eux. — Armées levées pour les soumettre. — Le comte d’Auvergne assure au Roi plusieurs places du Perche et du Maine. — Les huguenots s’assemblent à La Rochelle malgré le refus qui leur en a été fait. — Déclaration des princes contre le maréchal d’Ancre et ses adhérens. — Peu d’effet qu’elle produit dans l’esprit des peuples. — Un arrêt du conseil réunit tous les biens des princes au domaine du Roi. — Succès du duc de Guise contre les révoltés. — Pareils succès obtenus en Berri et au Nivernais par le maréchal de Montigny, et dans l’Île de France par le comte d’Auvergne. — Caractère du maréchal d’Ancre. — Comment il s’attira tant d’ennemis. — Son imprudence égale à son ambition. — Pourquoi il devient l’ennemi de Richelieu. — Celui-ci veut par deux fois se retirer des affaires ; la Reine-mère le retient. — Le maréchal d’Ancre forme le dessein de se remettre en possession de la citadelle d’Amiens. — Par quels moyens M. de Luynes aigrit l’esprit du Roi contre le maréchal, et le porte enfin à le faire arrêter. — Le baron de Vitry tue le maréchal. — Le Roi écrit dans les provinces pour calmer les esprits et annoncer qu’il veut prendre en main l’administration de ses États, à l’exclusion de tout autre. — Richelieu paroît au Louvre devant le Roi, en reçoit des paroles obligeantes, et par son ordre assiste au conseil. — Barbin est gardé chez lui. — La maréchale d’Ancre est arrêtée. — Le baron de Vitry est fait maréchal de France. — Opinion de l’auteur sur l’assassinat du maréchal d’Ancre. — Le corps du maréchal est exhumé par la populace qui l’accable d’outrages. — Présence d’esprit de Richelieu qui le sauve du danger qu’il court en passant le Pont-Neuf. — Le baron de Vitry est pourvu de l’office de conseiller au Parlement. — Le Roi remet en charge tous les anciens officiers chassés