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Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 2e série, tome 48.djvu/297

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SUR LE PÈRE BERTHOD.

de la cour des aides, prevôt et maître des cérémonies des ordres du Roi en 1715, fixées au commencement du volume, paroissent indiquer qu’il provient de la bibliothèque de ce magistrat.

Il en existe une autre copie parmi les manuscrits de Conrart que nous avons décrits dans la Notice sur cet académicien, page 22 de ce volume ; elle se trouve dans le tome 12, page 593 et suivantes. On y lit à la marine, et de la main de Conrart, l’annotation qui suit : Par le père Berthod, depuis évêque de Glandèves.

La dernière partie de cette note renferme une erreur. Ce n’est pas le père Berthod qui fut nommé à l’évêché de Glandèves, mais le père Ithier, qui, traîné devant le tribunal de l’Ormée pendant les derniers troubles de Bordeaux, courut les plus grands dangers pour le service du Roi[1]. Nous nous sommes quelquefois servi du manuscrit de l’Arsenal pour rectifier des erreurs de copiste qui s’étoient glissées dans le nôtre.

Les deux parties dont se composent les Mémoires du père Berthod sont indiquées sous le titre de

  1. On lit dans le Gallia christiana ce bel éloge du père Ithier, auquel on attribue une partie des actions du père Berthod :… « Nomine Régis ei data est amplissima potestas cum seditiosis agendi ;… sed, re a pacis hostibus cognitâ, conjicitur in vincula Itherius, et perpetuo carceri mancipatur pane et aquâ tantummodô pascendus. Attamen in vinculis Regis negotia movit, tantumique suis litteris ac emissariis profecit, ut plura civium millia palam declararint se ad pristinam obedientiam redire velle, et ad regiorum exercituum duces Itherium ipsum e carcere eductum miserint, qui omnibus compositis pacem in urbe restituit. » (Gallia christiana, tome 3, page 1247.)