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t658] MËMOIMES

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ceux qui sont compris dans ledit traité d’Osnabruck et Munster : comme aussi réciproquement la couronne de France, par ladite paix de Westphalie, est obligée à toutes lesdites choses envers nous, le Saint-Empire, les électeurs, princes et États. Et ainsi nous nous comporterons conformément à ladite paix de Westphalie au regard du cercle de Bourgogne, et de la guerre qui y étoit altumée du temps dudit traité, et qui dure encore aujourd’hui. Que si semblable chose étoit entreprise par un ou plusieurs États de J’Empire ou quelques autres potentats, et que l’on menât des troupes étrangères par les terres de l’Empire ou contre icelui, de qui qu’elles puissent être, et sous quelque couleur ou prétexte que ce soit, nous nous y opposerons de tout notre pouvoir, et repousserons la force par la force ; et assisterons en effet les États oSensés de notre secours et défense impériale, selon les constitutions de l’Empire et l’ordre de l’exécution. Que si nous, au sujet de l’Empire, ou l’Empire même, venions à être assaillis de guerre, il nous sera permis dès-lors de nous servir du secours de qui que ce soit en sorte toutefois que durant une semblable guerre, ’ ni autrement, nous ne bâtirons aucuns nouveaux forts dans les provinces et territoires des électeurs, princes et États, ni ne renouvellerons les anciens, et permettrons encore moins à d’autres de le faire, et ne chargerons aucun desdits États de quartiers d’hiver autrement que les constitutions de l’Empire l’ordonnent. Article 14. Tb~ ~ece~/y /’gc// ?re<yM~ défendus, « Pour éviter que notre chère patrie la nation germanique, ou nous-mêmes, ne retombions en de