stérile. Ils n’eurent plus peur des Stercoraires et les défirent.
On n’en épargna qu’un seul, un vieillard, parce que Bouse lui avait fait grâce de la vie.
— Va-t’en, lui dit-il, et à l’avenir, toi et les tiens, ne revenez jamais plus par ici. Ici, ne retournez plus.
Ce vieillard était très âgé.
— C’est bon, répondit-il ; si, à l’avenir, mes compatriotes y reviennent, ce ne sera pas ma faute.
On le laissa donc partir, on ne le tua pas par pitié pour sa tête blanche. Il avait l’air si misérable ! Mais quand tous ses parents furent partis, le vieillard, honteux de leur défaite, s’étrangla avec la corde de son arc, et, se tuant, il mourut.
Quant à Etsiégé, nul ne put jamais le vaincre. La vieillesse seule en vint à bout. C’est la fin.
au fort Bonne-Espérance.)