parents avec lui. Ils suivirent les pas de L’atρa-natsandé jusqu’à une fontaine, de l’autre côté du lac, et y allumèrent du feu.
La femme demeurait avec les étrangers, dans un gros village qui se trouvait au bord du lac. Il y avait là beaucoup de monde, et leurs maisons étaient pleines de charbon. On y voyait aussi de gros quartiers de viande suspendus.
Un des habitants de ce village ayant vu passer L’atρa-natsandé crut que c’était sa propre femme, bien que leurs vêtements fussent dissemblables. Cependant il sortit, alla vers elle et, la prenant par le coude :
— Viens dormir avec moi, lui dit-il.
La belle lui rit au nez et l’homme la frappa.
— Apporte ici du bois, ajouta-t-il ; rentre du bois dans la maison.
La femme fit semblant d’aller en chercher ; mais elle rentra sans le bois en disant :
— Ma corde s’est cassée.
Il la frappa de nouveau. C’est pourquoi elle se sauva dans les bois. Mais l’ennemi la rattrapa.
La nuit arrivée, le mari et les parents de L’atρa-natsandé entourèrent ce village ennemi pour le mettre à sac.
Elle dit à son ravisseur :
— Je crois que ceux qui viennent pour vous tuer ont abandonné leurs projets. Ils sont pares-