— Ah !… tant pis ! Je crois qu’Alban travaille plus que vous.
— Oh ! lui, il est dans la peau d’un savant.
— Et vous ?
Il se retourna en riant.
— Moi, dit-il, j’en aurai le bonnet.
— À quand votre thèse, docteur ?
— En septembre.
— Et après ?
— Après ?
— Vous quitterez Paris, sans doute ? Retournerez-vous vous fixer à Loches ?
— Le ciel m’en préserve !
— Et alors ?
— Peuh ! cela dépend. Je voyagerai…
— Tiens ! vos plans sont changés : je croyais que vous deviez succéder à votre père ; vous avez là-bas une clientèle toute faite…
— Oui, c’était le projet du bonhomme quand il m’envoya à Paris. Mais il est mort, j’ai de la fortune…
— Et vous renoncez à cet avenir tranquille qu’il avait rêvé pour vous ? Vous avez tort. Il vous faudra cependant bien une position pour vous marier.