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Page:Peyrebrune - Gatienne.djvu/254

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TROISIÈME PARTIE




I


Dans les premiers jours du mois de février, quatre mois environ après la mort de Robert, Fabrice reçut un télégramme de Marseille : la malle des Indes venait d’entrer dans le port, Alban de Lalande annonçait son arrivée prochaine à Paris.

Il venait régler la succession de son frère, liquider sa situation dans la maison de banque « le Crédit des rentiers ». Cette maison s’effondrait.

Depuis la disparition de Robert, son associé s’était borné à une surveillance de premier employé, sans rien tenter, sans rien entreprendre pour soutenir la fortune de leurs brillants débuts financiers.