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Page:Peyrebrune - Gatienne.djvu/84

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X


Mademoiselle Prieur venait de sortir ; la jeune fille était seule.

Au coup de sonnette, elle reconnut Robert et se mit debout, d’un tressaillement.

Une minute, elle hésita, les mains pressées sur sa poitrine qui se gonflait. Puis une audace violente traversa son regard, et, d’un pas ferme, elle se dirigea vers la porte.

Robert entra.

Madame Durand l’avait prévenu : « Grand’mère » n’était pas là. Il s’approcha de Gatienne les bras ouverts.

Elle recula d’un pas, et si hautaine, qu’il s’arrêta. Alors il joignit les mains, et, suppliant :

— Ma femme, ma femme bien-aimée !